A quelques jours de la fête de Tabaski, les tailleurs du pays ont le cœur à l’ouvrage car la clientèle mixte rivalise d’ardeur au niveau des ateliers de couture pour se faire confectionner leurs habits de fête. Mais pour les tailleurs raisonnables, l’heure est au bouclage des listes car la clientèle continue à affluer.
A quelques jet de la fête du mouton, les tailleurs du pays travaillent de jour comme de nuit pour arriver à honorer leurs engagements du coté des clients avant le jour J.C’est à dire le jour de la Tabaski. Aussi bien dans les villages les plus reculés, au niveau des régions et dans les grandes villes, le scénario reste le même. Les tailleurs se défoncent comme pas possible sur leurs machines à coudre pour satisfaire la clientèle grassement dominée par la gent féminine qui entend se faire belle. D’ailleurs, il est rare de voir un atelier de couture qui ne serait pas envahi par ces demoiselles qui n’ont à l’esprit que la confection de leurs habits de fête. Parfois même aux heures les plus tardives de la nuit. Du coté des garçons, certains se font coudre des habits neufs ou alors ils pérennisent leurs habits des fêtes passées. Mais à quelques jours de la fête, les tailleurs les plus raisonnables ont opté pour le bouclage systématique de leurs listings de peur qu’ils n’arrivent à terminer tous leurs engagements. Seulement les plus téméraires parmi eux sont toujours prêts à recevoir autant de clients jusqu’au jour J. Ce qui est souvent source de conflit permanent à la veille de la fête. Au demeurant avec la cherté de la vie aujourd’hui, l’habit neuf n’est plus la condition sine qua none pour passer une excellente fête de Tabaski. L’essentiel étant de bien manger et boire et de lorgner au finish les étrennes.
Assane SEYE pour Sunugal24.NET
