Rebondissement dans l’affaire de la mort tragique de Baba Abdoulaye Diop. Une histoire déclenchée par des insultes sur les réseaux sociaux se termine avec une scène tragique. Le jeune homme âgé de 28 ans plus connu sous le nom « Guelwaar Venom » et étudiant sénégalais, tué en pleine rue en France. les suites de l’enquête révèlent que la victime vivait un véritable harcèlement numérique depuis près d’une année. il était la cible d’un groupe se réclamant « nationaliste » dirigé par un leader célèbre de la scène politique sénégalaise. Les attaques étaient pour la plupart basés sur des « accusations d’homosexualité » et d’« usurpation de passeport ».
Selon le journal « Libération », Baba abdoulaye diop avait déposé deux (2) plaintes au Sénégal via sa sœur, mais les menaces, provenant de France comme du Sénégal, ne s’étaient jamais arrêtées. Cependant, l’exploitation du téléphone de la victime par les enquêteurs français a permis de découvrir l’existence d’un « gang de harceleurs ». rapporté toujours par le journal, si le meurtrier est sous les verrous en France, l’enquête pourrait prendre un ampleur international. Certains membres de ce groupe dit nationaliste, particulièrement virulents lors des « Lives » sur les réseaux sociaux, seraient toujours localisés au Sénégal. la justice française également cherche désormais à identifier tous les complices ayant pris part à cette « campagne de haine » qui a conduit à la mort du jeune homme.
Pour un petit rappel, la mort tragique du jeune homme baba abdoulaye diop s’est produite le 17 décembre, alors que la victime, fils d’un sous-préfet à la retraite, tentait d’affronter de se défendre face à son agresseur. Identifié sous le pseudonyme de « Baol », El Hadji Seydou Ndiaye, le meurtrier présumé est sorti de son domicile armé d’un couteau après que Baba Abdoulaye Diop ait sonné à sa porte en filmant la scène en direct.
Poursuivi dans la rue, le jeune activiste panafricaniste et sympathisant de Pastef a été tué devant deux témoins. Le sieur Ndiaye a été immédiatement arrêté par les éléments de la police française qui menait cette intervention musclée.
Par Matar Baya DIOP, SUNUGAL 24