Dans sa dynamique de favoriser l’accès universel aux soins de santé, le Ministère de la Sante et de l’action sociale, PATH et le groupe des pionniers de l’autosoin ont tenu une rencontre de partage sur la situation et les perspectives de l’autosoin.
Le Sénégal a fait écho au mouvement mondial, depuis le lancement des premières directives consolidées sur les interventions d’autosoin par l’OMS en 2019.
À l’échelle mondiale, l’OMS estime qu’il manquera 18 millions d’agents de santé d’ici 2030, et parallèlement la population mondiale va dépasser la barre des 7 milliards d’habitants. Ainsi, il est urgent, de développer de meilleures stratégies pour assurer aux populations une prise en charge efficiente, adéquate et appropriée de leur santé.
L’autosoin se définit comme « la capacité des personnes, des familles et des communautés à faire la promotion de la santé, à prévenir les maladies, à rester en bonne santé et à faire face à la maladie et au handicap avec ou sans l’accompagnement d’un prestataire de soins ».
A cet effet un groupe des Pionniers de l’autosoin a été mis sur pied, sous le leadership du Ministère de la Santé et de l’Action Sociale et avec l’appui de l’ONG PATH.
Cette rencontre de partage a été l’occasion de faire le point sur les réalisations à date, à savoir le paysage politique et la cartographie des acteurs, l’implications de la société civile, le plan de recherche-apprentissage et l’élaboration d’un guide national pour l’autosoin.
L’autosoin pourrait être perçu comme une stratégie complémentaire permettant de palier les faiblesses du système de santé et d’accélérer les efforts pour l’accès universel aux soins ;
• Les stratégies d’autosoin telle que l’auto-injection sont déjà mis en œuvre au Sénégal, cependant une synergie doit être créé pour inclure ces interventions sous la bannière de l’autosoin.
