32% des enfants souffrent d’un retard de croissance selon le rapport africain

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Le directeur exécutif d’African Child Policy Forum (ACPF, Forum africain sur les politiques de l’enfant), a présenté ce Lundi, le rapport africain sur le bien-être des enfants 2016, intitulé « Adopter la bonne approche : combler l’écart entre politiques et pratiques ». La cérémonie de lancement de ce rapport est organisée en partenariat avec l’Observatoire international de la démocratie et de la gestion des crises et conflits (OIDEC).

Selon ce rapport présenté par M Théophane Nikyéma, le directeur exécutif du Forum africain sur les politiques de l’enfant, « 33% des naissances ne sont pas enregistrés, 17% n’ont pas été vaccinés contre la rougeole, 22 % n’ont pas d’accès à l’eau potable, 32 % souffrent de retard de croissance, 46 % d’enfants atteints de pneumonie ne sont pas pris en charge par un personnel de santé approprié et 65 % d’enfants n’ont pas accès assainissement amélioré », a relevé M. Nikyéma, en énumérant la pyramide de l’exclusion des enfants africains des services sociaux de base en 2016.

Ainsi, il a souligné une urgence de mettre  en place un mécanisme permanent de coordination étatique afin d’assurer la mise en œuvre effective des droits de l’enfant.

Présidant ce lancement, le chef du gouvernement, Mahamed Boun Abdalah Dionne a renseigné que le Sénégal fait parti des pays en Afrique dont le taux de mortalité et de morbidité a été réduit de manière significative. Il a précisé qu’il est passé de 134 pour 1000 naissances vivantes en 2000 à 47 pour 1000 naissances vivantes en 2015.

« Le taux net de scolarisation des filles a atteint 75 % à l’école primaire, et nous travaillons à la mise en place d’un code de l’enfant », a souligné le Premier ministre. A l’en croire, la mise en œuvre des accords, comme la Convention des droits de l’enfant et la Charte africaine des droits de l’enfant est un facteur d’avancement des droits de l’enfant.

Le Premier Ministre de poursuivre, « nous devons donner aux enfants la place qu’ils méritent dans nos politiques. Nous devons faire un bon usage des analyses et recommandations du rapport pour améliorer le bien-être des enfants africains’’, a ajouté le Premier ministre.

Le rapport africain sur le bien-être des enfants 2016 est selon Théophane Nikyéma, un outil d’engagement et de plaidoyer qui traite de la mise en œuvre des droits de l’enfant’’.

Pour lui, les organes gouvernementaux chargés des affaires de l’enfance dans de nombreux pays en Afrique courent le risque d’être pris au piège d’un cercle vicieux lorsqu’ils ne disposent que d’un pouvoir et de ressources limités pour exercer leur mandat mais sont blâmés pour leur inefficacité à améliorer le bien-être des enfants. Ainsi, il faut un engagement supplémentaire dans le but d’augmenter les allocations budgétaires aux structures, aux secteurs et aux programmes en faveur des enfants et de veiller à ce que ces budgets soient efficacement utilisés.

Fatou KAMA GUEYE pour Sunugal24.net

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