Le Collège des délégués du personnel de Dakar Dem Dikk, sous la tutelle de la RFM, a tenu une conférence de presse aujourd’hui, révélant leur inquiétude face à l’arrivée imminente du Bus Rapid Transit (BRT). Selon eux, cette initiative menace directement les emplois au sein de la société de transport public, les exposant à la perte de 14 lignes de transport.
Les délégués du personnel ont mis en lumière l’urgence de la situation, affirmant que la mise en service du BRT avant la fin de l’année aura des conséquences désastreuses pour les travailleurs de Dakar Dem Dikk.
Dans le but d’atténuer l’impact, ils ont exhorté les autorités à honorer leur engagement pris il y a deux ans en mettant à disposition les 1400 bus promis par l’État.
Parmi leurs revendications figure également le règlement des dettes sociales de l’entreprise de transport ainsi que le paiement de leurs indemnités de logement.
Ces doléances, selon les délégués du personnel, permettront d’alléger la pression financière pesant actuellement sur Dakar Dem Dikk et offriront une certaine stabilité aux employés qui se sentent actuellement menacés par les changements annoncés.
La situation est devenue un sujet de préoccupation majeur pour les travailleurs du secteur des transports, qui craignent de perdre leur gagne-pain et leurs moyens de subsistance en raison de l’introduction du BRT.
Ils espèrent que leurs appels seront entendus par les autorités compétentes et que des mesures seront prises pour protéger les emplois et les intérêts des employés.
Alors que les débats sur l’efficacité et les avantages du BRT persistent, l’attention est désormais tournée vers les réponses des responsables gouvernementaux et des parties prenantes concernées pour résoudre ce dilemme complexe.
L’impact social et économique de cette transition vers le BRT ne peut être ignoré, et il est impératif que des solutions équilibrées soient trouvées pour préserver les moyens de subsistance des travailleurs tout en améliorant les transports publics dans la région de Dakar.
