Zoom sur le parc zoologique de Hann : un mouroir sauvage, en pleine capitale sénégalaise !

J’avais fait ce post, fin février et, un ami qui se reconnaîtra et qui se bat comme un diable pour donner un simulacre de crédit, à ce lieu hautement symbolique, m’avait demandé de ne pas le publier.

Mais, face à cette hypocrisie généralisée de notre société, je ne peux m’empêcher d’en parler ouvertement.

Le tollé soulevé par la liquidation brutale de cet hippopotame à Kédougou, ainsi que les nombreuses condamnations du “blanc tireur” et de ses acolytes, m’ont fait pensé que, dans mon pays, les gens avaient fini de faire le choix simpliste d’analyses gratuites, sans aucun fondement justifié.

On “tire” sur le tireur blanc de Kédougou, sollicité par nos propres autorités qui, disent-elles n’ont aucun moyen (discours officiel), ni le courage de liquider la bête, certainement pour des raisons mystiques, non avouées…

S’il fallait sacrifier quelqu’un, alors autant sacrifier ce démon blanc, ce pauvre gars qui de “Baadiène”, n’en a aucune sous le soleil de la Teranga !

Nous condamnons pour juste condamner quelque fois et c’est regrettable.

Je suis tombé sur ces images, prises en janvier 2019, tristes et désolantes sur l’état des animaux sauvages, parqués dans un espace privatisé, avec des conditions extrêmement insoutenables.

Ce parc fait rentrer beaucoup d’argent dans les caisses de l’administration, à travers le ministère de l’environnement, sans que cet argent ne serve vraiment à mettre ces pauvres bêtes dans des conditions conditions “humaines j’allais dire.

Oui ce sont des bêtes, oui mais elles ont le droit de vivre décemment, surtout quand on en fait des bêtes d’attraction !

Blessés et sales, elles sont laissées à leur sort et ne servent qu’à entretenir un lobby sans aucun scrupule, financièrement !

La direction de l’environnement doit prendre toutes ses responsabilités et permettre, au moins, à ces animaux de vivre décemment.

Soignez ces animaux et, ils ont droit à une meilleure existence.

Cette saleté finira, en plus de tuer ces bêtes, de tuer toute attractivité vis-à-vis de ce parc où tout jeune a rêvé ou rêve de se rendre un jour, en famille, ou entre amis…

À Dakar aussi, les bêtes sauvages, en plus d’être privées de liberté, meurent de la pire des manières, sans que cela ne dérange personne !

Que voulons-nous et que valons-nous au fond ?

Où est l’Etat ? Où sont le Ministère de l’environnement et le service dédié ?

Que vaut un animal au Sénégal sinon que d’être réduit à son état animal le plus poussé, sans la moindre humanité parfois !

Quel respect avons-nous pour les animaux ?

Sauvons ces pauvres bêtes

Mary Mantoulaye Thioube Fall