VIOLENCES ET HEURTS AU SÉNÉGAL: NI JUSTICIER NI JUGE, RIEN QU’UNE BONNE VOLONTÉ QUI CHERCHE UNE BONNE VOIE !

0

« EMBRASSE LA MAIN DE TON ENNEMI SI TU NE PEUX PAS LA COUPER « ( Proverbe arabe)
Dans une contribution de mars 2021, je quémandais , au nom du Tout Puissant , de la bienveillance du Chef de l’Etat et de celle des Éminents Chefs religieux toutes obédiences confondues, d’élever la voix, trouver voies et moyens , pour mettre fin à la Duplicité , à la trahison, à la violence et à la cacophonie morbide qui s’étaient installées et qui perdurent encore dans le pays.
Nous revivons malheureusement la même situation, sinon pire .Une honteuse affaire de mœurs nauséabonde transformée en commande politique et dont on n’a pas pu arriver à apporter une preuve soutenable , des détournements ahurissants et des délits de correctionnel renvoyés en assises, des verdicts de Justice inédits, renversants empoisonnaient et continuent d’empoisonner encore tout le pays.
Il se sont amplifiés avec de sordides diabolisations, de haine, de mensonges et de relents cyniques, irrespectueux de politicards professionnels et d’as futés de détournements de deniers publics, qui ont conduit dangereusement à une décrédibilisation intolérable des institutions républicaines de l’Etat et des vrais acteurs politiques qui sont et doivent être des adversaires et non des ennemis.

Des grabuges, distorsions brutales et violences inouïes au summum, des saccages inoubliables, des morts inacceptables, ont sorti de leurs casernes les forces de l’ordre , de défense et de sécurité. Et inimaginable , l’Armée Nationale.
Tout cela, parce que pour tout le monde pris au dépourvu par les circonstances, des mesures fermes, impartiales et correctes ne semblaient être prises au bon moment et des réponses tangibles apportées avant que la situation ne dégénère, au grand dam du pays entier :
« le Pouvoir était dans la rue «,
bravait-on, avec assurance.
Des morts impardonnables continuent de joncher les rues, des nuages d’incendies partis de maisons, d’écoles , de kiosques, de commerces, de pneus tous brûlés , saccagés, étaient parsemés un peu partout dans la capitale et partout dans le pays . Pis encore, il est constaté, aujourd’hui, le même décor regrettable qui semble se redessiner et s’amplifier dans tout le pays avec une escalade qu’on semble attiser et rechercher. Pour quels objectifs ?

Le feu toujours attisé a été maitrisé alors, par la magie des voix respectueuses et les vigoureuses prières exaucées de nos vrais chefs religieux dont Il faut continuer à chercher l’onction et les avis . Il faut solennellement protéger ceux-ci malgré ce que disent des contempteurs sur de soit – disant religieux amuseurs de galeries, insignifiants, candidats au radicalisme, à la duplicité et aux troubles. Ceux-là sont bien des ennemis de la Paix et de la République. Ils ne sont là, prébendiers, que pour leurs intérêts

Il s’en était fallu de peu pour que l’irréparable ne se produisît avec
I’infiltration de nervis des rangs des véritables manifestants.
L’Etat n’a pas le droit de prêter le flanc , d’être trop attentiste ou se laisser entraîner dans des compromissions qui, maladroites, l’entraîne dans un inconfort coupable regrettable.

Aujourd’hui encore, de part et d’autre, les pyromanes, les faucons commanditaires , les va-t-en guerre insoucieux n’ont pas abdiqué. Les brasiers sont ranimés avec des discours provocateurs, diabolisateurs, des faits destabilisateurs , des rancœurs qui n’honorent ni la justice, ni la paix, ni la raison, ni la liberté d’expression, d’opinion et de presse, encore moins une gouvernance de bonne référence .
D’aucuns en colère, murmurent le manque de sincérité et d’utilité, d’hier comme d’aujourd’hui. Dans un silence assourdissant , ils sont désabusés et conscients de la mauvaise direction que prennent les choses.
Des désinvoltes inconscients et cyniques, en ces moments de grands enjeux pour le pays , jouent avec le feu, rictus narquois de caïman en coin . Ils créent des brouillages, usant de pressions et de textes juridiques abolis, depuis Mathusalem, reniant les résultats des spécialistes expérimentés, sereins , assermentés et loin des méchancetés de minables politiciens bouseux . Ils s’accrochent à des mensonges d’une mythomane visibles à l’œil nu ; poussant des tortueux et d’impertinents de toujours à sortir de leurs boites et décider de parler en solo et se présenter ostensiblement comme missi dominici sans y être dûment désignés et délégués par les véritables qui de droit attitrés .

N’est-il pas adéquat, en ce moment de tout stopper, de gracier, de rappeler et partir des évaluations de diverses assises alors suscitées pour débattre de presque les mêmes interrogations de naguère vécues , qui nous reviennent aux jours d’aujourd’hui, plus d’une décennie après ? Eh bien ! Finira-t-on vraiment par établir un listing exhaustif des vrais problèmes adéquats à soulever ?

L’on comprend moins encore , qu’au même moment d’une invitation à la retrouvaille pacifique, que des forces préposées à l’ordre et à la sécurité fassent preuve d’une énergie débordante, mal pensée , mal venue, disproportionnée, , pour des faits qu’une simple présence dissuasive acceptée et organisée aurait réglée. On aurait pu se passer d’arrestations et de prison avec une brutalité inhabituelle, pour des centaines de membres d’une opposition dite radicale . Et même pour de petits délinquants , faisant des larrons, sûrement apolitiques .
On ne peut poser des actes reconnus incompris parce que non explicités et crier hautement à la stabilité. Comme on ne peut laisser privilégier le subsidiaire au dépens de l’essentiel, sans aucune explication et cela dans certaines affaires . Les vrais problèmes qu’il faut vraiment combattre et résoudre ne sont pas encore touchés du doigt .

Il est absolument fondamental de rectifier et recadrer les choses. Cela peut faire partie des préalables qui permettent au pays de retrouver la sérénité.
Nous pensons sincèrement que certaines dispositions vigoureuses et adéquates des plus hautes autorités sont à prendre absolument pour stopper toutes ces velléités qui mènent le pays vers le gouffre . Les grâces présidentielles doivent servir à quelque chose de pacifique et réparateur.
Il faut faire amende honorable, entamer des préalables très forts pour confondre les sceptiques , en commençant par libérer toutes ces centaines de détenus dits « prisonniers- détenus politiques arrêtés pour des délits d’opinion , de liberté d’expression ou de manifestations. » .
Tout le monde en est conscient, il vaut mieux libérer un fautif que de condamner un innocent. Et il est bien vrai que quand quelqu’un tente de salir ou de détruire la vie d’autrui par ce qui est injuste et pas vrai, sa vie va être détruite, tôt ou tard par la vérité. Aucune illusion !
Il faut oser abandonner des contentieux trompeurs, plaintes et charges qui ont du mal à convaincre. Faire cesser tous semblants de harcèlement et de persécutions inutiles. Un proverbe arabe offre une pirouette : » Embrasse la main ton ennemi si tu ne peux pas la couper «
Les victimes , l’opinion et les observateurs considèrent souvent les actes incompris comme de l’acharnement ou un abus de pouvoir sans base juridique.

Il faut donc créer un climat de confiance , établir des termes de références raisonnables et incitatifs, accepter et préciser la participation de tous les potentiels candidats qui répondent aux critères édictés par la loi. C’est évidemment la première décision à prendre pour apaiser et pacifier. Cela n’a rien à voir avec une reculade de l’Autorité.

La Présidentielle 2024,pourrait ainsi être presque fondatrice d’un nouveau départ pour tout le monde,sans exception.

Une troisième mandature du Chef de l’Etat pourrait être âprement discuter si un imbroglio devait créer des situations dévastatrices pour le pays.
Mais , puisque celui-ci ne s’est pas encore prononcé pour la future présidentielle malgré les vives pressions des militants de son parti et ses partisans, il est aléatoire de faire du forcing.
Lui-même, compte tenu des titanesques combats de rues auxquels il avait participé , des violences et des morts que cette question avait générés , avait fait écrire, annoncé et fait dire par de proches collaborateurs que la Constitution alors en révision, a verrouillé cette possibilité d’exercer plus de deux mandats consécutifs .
La parole de la première institution du pays est sacrée. Elle doit être respectée et un préjugé favorable accordé !

Par ailleurs, il faut gommer tous les goulots qui éliminent de futurs candidats crédibles quels qu’ils soient et donner mandat aux législateurs de corriger, clarifier et actualiser , sans avoir peur de redondance, les articles et passages de la Constitution et des lois fondamentales qui pourraient continuer à mener vers des interprétations abusives et des situations regrettables..
Annoncer un éventuel changement du visage du pays dans tous les secteurs déterminants comme recherché lors des Assises nationales d’alors agréées par presque toute la classe politique ainsi que certaines bonnes volontés.En rééquilibrant les pouvoirs conférés aux différentes institutions de la République.
Cela appelle également à une nécessaire revue de nos accords pétroliers, gaziers et miniers, particulièrement, ainsi que de toutes nos ressources idoines en ciel, terres ou mers, avec des puissances étrangères, les multinationales et autres envieuses, déjà aux aguets pour nous phagocyter et nous faire perdre tous nos avoirs, repères et valeurs fécondes.

A SITUATIONS EXCEPTIONNELLES DISPOSIONS EXCEPTIONNELLES .
L’IMAGE DU SÉNÉGAL AINSI QUE LA PAIX ET LA COHÉSION NATIONALE QUI SONT EN CE MOMENT, HONTEUSEMENT AGRESSEES , EN VALENT LA CHANDELLE !
Des termes de référence même indicatifs doivent être élaborés, s’ils ne le sont pas déjà. Le temps et les conjectures ne permettent plus de tergiverser. Il est encore possible d’établir et d’annoncer de nouvelles projections et même des corrections dans ce qui ne convient plus dans la gouvernance présente. Tout en insistant fortement , sur les expériences des inconvenances liées aux étroitesses des mandatures pour terminer les très grands projets qui fondent le véritable développement . Cela prend souvent, un peu plus de temps et de bruits pour s’accomplir mais il ne faut rien lâcher et commencer tout de suite.

Tout le monde ressent que les outils obsolètes de nos modes de gérance actuelle sont un véritable corset pour ceux qui veulent insuffler une bonne dynamique dans la gestion transparente de nos Etats .
Il serait bien indiqué d’avoir un fort consensus dans des débats inclusifs et même exclusifs avec toutes les forces de la Nation , pour jeter les bases d’une autre forme de gouvernement, de gouvernance, en rééquilibrant les pouvoirs, en respectant vraiment la Constitution, le valeureux peuple sénégalais et en assainissant l’entourage des grands décideurs des institutions. Se débarrassant conséquemment des ignobles champions des détournements et fossoyeurs de la République.
Cette importante étape de la vie trouble de la Nation peut être dépassée dans le calme , la compréhension, la sincérité, la paix et la sérénité . Et non dans l’injustice, l’arrogance, la brutalité , le fait accompli, le pourrissement, l’entêtement, la condescendance, l’acharnement, la ruse politicienne, la trahison, tous fléaux qui engendrent les victoires à la Pyrrhus , le radicalisme idiot, la violence, la mort gratuite, la détresse !

Monsieur le Président de la République, ´ en premier, ainsi que l’ensemble des Éminentes Autorités Religieuses, Coutumières, Judiciaires, Gouvernementales et Parlementaires du pays, la Vraie Société civile, les communicateurs traditionnels, les Chefs de Partis, du pouvoir comme de l’opposition, les Patrons de Presse , hommes et femmes de médias qui détiennent une parcelle de pouvoir et même les Thuriféraires et flagorneurs , grands créateurs de feux de brousses et des gabegies ostentatoires, dispendieuses , pourraient tous, sans exception, être considérés comme RESPONSABLES DEVANT L’HISTOIRE ET LA POSTÉRITÉ AU CAS OU ILS LAISSERAIENT PROSPÉRER LES ABUS ET IGNOBLES FLÉAUX QUI ONT POUR NOMS : la Surenchère, les Menaces , l’Injustice, l’Indifférence, la Rancune, la Vengeance , les déballages scabreux, indignes , qui tous mènent indubitablement à la Dévastation, à la Déchéance, au Chaos, au perpétuel Asservissement et à l’Exploitation honteuse par les vautours occidentaux et autres toujours sournois affamés , qui nous épient , créent et entretiennent la zizanie , puis nous laissent nous étriper, pour ensuite continuer de nous dévorer crus .

SACHONS DÉPASSEMENT ET RAISON GARDER. IL Y VA DE NOTRE SURVIE !
C’EST LE SOUHAIT DU PEUPLE AUX YEUX DESSILLÉS !

LA RETENUE, LA CONCERTATION ET LA VÉRITÉ DOIVENT ÊTRE LES VOIES ROYALES DE SALUT ET DE PAIX SI CERTAINS PRÉALABLES SONT CONVOQUÉS ET SCRUPULEUSEMENT RESPECTÉS PAR TOUT LE MONDE !

Que Le Tout Puissant continue de guider le Sénégal et éclairer la voie de nos dirigeants !

THIÈS , le 07 mai 2023

SERIGNE AMADOU CISSÉ NDIEGUÈNE
AUTORITÉ RELIGIEUSE
HADRAT NDIEGUÈNE – THIÈS

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici