Video : « En Chandelle » : Thierno Bocoum dit tout et peint un tableau sombre du bilan de Macky Sall

Invité  du deuxième numéro de « En Chandelle » sur Thieydakar, le président du mouvement politique « Agir », Cheikh Bocoum a fait une analyse des 6 ans de Macky Sall à la tête du pays. A cet effet, le leader de Agir, indique que le bilan présenté par les Marron-beiges, n’est pas pas positif. Se basant sur les acquis démocratiques pour étayer sa thèse, Bocoum pense que le Sénégal est dans un recul démocratique.

Parlant de sa vision du pays, M. Bocoum s’exprime ainsi :  » Nous avons une vision plus ou moins prospective de l’avenir parce que nous considérons aujourd’hui qu’on ne peut pas gérer un pays sur du factuel. Il faut une projection, soutient l’ancien député du Rewmi de Idrissa Seck ».

Il est

aussi revenu sur la démission du Juge Deme qui a présenté sa démission avant-hier de la magistrature.  « Le juge Deme ne s’est pas seulement contenté de démissionner, il a également donné des arguments pour expliquer sa démission et cela aujourd’hui nous conforte tous qui avons dénoncé l’immixtion de l’exécutif dans le judiciaire. En tant que magistrat, il est mieux placé pour le dire  et, c’est ce qui est dommage », se désole-t-il.

Aussi, selon Thierno Bocoum, l’appareil d’Etat, aujourd’hui, est un appareil de jouissance, ce n’est pas un appareil qui est mis au service de la population. J’ai un mandat et je me débrouille avec mes fonds politiques pour que ma famille soit à l’abri, j’essaie de corrompre certaines personnes, j’essaie de me maintenir au pouvoir pour avoir un prochain mandat. On ne peut pas continuer sur cette dynamique.

Sur sa possible candidature aux prochaines joutes électorales, Thierno Bocoum maintient le doute.

Evoquant la loi sur le parrainage qui doit passer à l’assemblée nationale pour être voter,  Thierno Bocoum exprime sa désolation sur cette question. Pour lui, les  questions liées au processus électorale ne doivent

pas être tranchées par l’Assemblée nationale. L’Assemblée nationale doit entériner un consensus préalable entre les acteurs politiques. Et pour ce cas-ci, les dés sont déjà jetés. Il n’y a pas d’enjeu, c’est juste un forcing.

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