Samedi dernier, la circulation des personnes et des biens était fluide à travers le poste frontalier du village sénégalais de Badiara, dans le département de Vélingara. Des dizaines de voitures de toutes marques et d’immatriculation gambienne et guinéenne ont traversé la frontière sans subir trop de tracasseries. Il s’agit de véhicules qui se rendaient au «Daaka» de la cité religieuse de Médina Gounass. La police sénégalaise avait reçu l’ordre d’assoupir le contrôle pour cette occasion. Cette décision est difficile à digérer par ces Maliens, Guinéens de Conakry et Gambiens qui sont là depuis plusieurs semaines, empêchés de poursuivre leur chemin. Un chauffeur malien, qui a refusé de décliner son identité, est l’un des chauffeurs d’une file de 5 camions de même marque et couleur (bleu marine) qui ont quitté le Mali depuis le 18 février pour la capitale gambienne et qui
se trouvent bloqués là depuis le 22 février 2016. Trouvé en train de jouer aux cartes sous le camion immatriculé : M 4484 Ma, il dit : «Au nom de quel droit permet-on à certains citoyens de circuler à travers la frontière et pas à d’autres ? Depuis bientôt 2 mois, nous sommes-là sans savoir quand cette galère va connaître un terme. Nous ne savons rien de l’évolution des négociations. Il est temps qu’on nous libère.»
velsinfo
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