Urgent – Découvrez la nouvelle technique d’av0rtement pratiquée par les jeunes sénégalaise

Face à l’état de détresse, les femmes n’hésitent pas à user de méthodes pour mettre fin aux grossesses indésirées. Selon une enquête menée auprès des professionnels de la santé, les méthodes d’interruption de grossesse les plus courantes au Sénégal sont l’ingestion d’agents caustiques (tels qu’eau de Javel ou détergent), l’ingestion de solutions à base de plantes, les procédures chirurgicales telles que l’aspiration manuelle sous vide et la dilatation et curetage (non indiqué), le recours à des charlatans.

Ainsi, des personnes des établissements prestataires de soins après avortement ont confié avoir traité des patientes souffrant de différentes complications de l’avortement, y compris des hémorragies, avortements incomplets choc septicémie et d’autres complications, telles que l’insuffisance rénale ou les infections.

Présentant sa communication

sur l’incident de l’avortement au Sénégal lors de l’atelier de renforcement de capacités des journalistes spécialisés en santé des 14 régions du Sénégal sur le thème de l’avortement médicalisé, ce lundi, le consultant Amadou Hassane Sylla a apporté des éclairages sur cette question.

Dakar, capitale de l’avortement provoqué

Il a indiqué qu’en général, les avortements chirurgicaux sont considérés les plus courants parmi les femmes urbaines non pauvres (qui disposent d’un meilleur accès aux médecins et autres professionnels médicaux), tandis que l’ingestion de substances caustiques ou de solutions à base de plantes sont plus courantes parmi les femmes pauvres et parmi celles des milieux ruraux. Le consultant de soutenir qu’à Dakar, le taux d’avortement clandestin est plus élevé que dans le reste du pays. La différence, dit-il, s’explique probablement par le fait que les résidentes de Dakar désirent moins d’enfants et sont plus motivées à éviter les naissances non planifiées que les femmes des autres régions du Sénégal. « Les femmes des régions avoisinantes se rendent vraisemblablement aussi à la capitale pour se faire avorter et pour obtenir les soins après avortement nécessaires », ajoute Amadou Hassane Sylla. Qui avertit qu’il est clair que ces femmes ne représenteraient que le sommet de l’iceberg de toutes les femmes qui ont subi des avortements.

camou camara

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