C’est pour subvenir aux besoins de ses parents qui n’arrivent pas à joindre les deux bouts. Compte tenu de son âge, elle a été engagée comme ménagère dans une maison. Elle a fini par entretenir de bonnes relations avec toute sa famille d’accueil et les voisins.
Cependant, alors qu’elle rentrait, la fille a été interpellée par un certain Dame Ndiaye qui l’envoie à la boutique pour une commission. Elle a pris sagement l’argent pour se rendre à la boutique.
A son retour, l’homme lui a intimé l’ordre de déposer ladite commission dans sa chambre. Sans arrière-pensée, elle est rentrée dans la chambre où elle a été surprise par le nommé Dame Ndiaye. Il l’a forcée à se coucher dans son lit avant de la contraindre à se débarrasser de ses habits.
Auparavant, Ndiaye avait pris toutes les dispositions pour que la fille ne crie pas pour alerter les autres. Ayant maîtrisé sa proie, il a pénétré la fille. Insatiable, elle a retourné la fille avant de la pénétrer à nouveau, mais cette fois-ci par voie anale. Après satisfaction de sa libido, il a menacé la fillette de mort si jamais elle racontait ce qui venait de se passer.
Sous le coup de la peur, elle a gardé le secret, mais pour longtemps. La douleur était insoutenable. Et c’est sa patronne qui fera cette remarque avant de l’envoyer à l’hôpital. Plongée dans un profond sommeil, la fille a confié au médecin, à son réveil, que son violeur n’est personne que leur voisin Dame Ndiaye. Ainsi, une plainte a été déposée et le mis en cause arrêté. Devant les enquêteurs, Dame a nié être l’auteur des faits.
A la barre de la chambre criminelle, il a maintenu ses déclarations, disant n’avoir jamais violé la fille. Malgré cela, le maître des poursuites les faits pour lesquels l’accusé comparaît à la barre sont d’une extrême gravité.
« Cette fillette est morte à cause du viol. Sachez qu’elle ne pouvait
ni se coucher, ni s’asseoir, ni rester debout à cause de l’acte de pénétration ignoble, agressive et inhumain qu’elle a subi », a dit le parquetier, selon qui l’imputabilité du délit de viol et de pédophilie contre l’accusé ne souffre d’aucun doute.Sur ce, il requiert 20 ans de travaux forcés. De leur côté, les avocats de la défense ne sont pas d’accord avec le maître des poursuites. Les robes noires indiquent que les faits existent, mais le problème c’est l’imputabilité. Et rien ne prouve que leur client est coupable. Suffisant pour eux de plaider l’acquittement. Dame Ndiaye sera fixé sur son sort le 2 janvier prochain.
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