Un président en détention : Ngouda Mboup clôt le débat

1- Se trouver en état de détention préventive n’est pas de nature à créer une situation d’empêchement en cas d’élection à la Présidence de la République.

2- Le Président choisi, désigné, à l’issue du scrutin, par les sénégalais, est l’élu du Peuple. Il JOUIT INTÉGRALEMENT D’UNE IMMUNITÉ.

3- AUCUN JUGE, AUCUN MAGISTRAT, AUCUNE AUTORITÉ ADMINISTRATIVE OU JURIDICTIONNELLE NE PEUT LE DÉTENIR (OU LE MAINTENIR EN DÉTENTION), NI L’ARRÊTER, NI LE JUGER, ENCORE MOINS LE CITER EN TÉMOIN.

4- En cas de détention d’un candidat à l’élection présidentielle, dès son élection, il est MIS AUTOMATIQUEMENT EN LIBERTÉ D’OFFICE…

5- Toute action publique ou procédure judiciaire préalablement engagée à son endroit sera suspendue et différée jusqu’à la fin de son mandat HAUTEMENT COUVERT PAR L’IMMUNITÉ PRÉSIDENTIELLE.

6 – Bassirou Diomaye FAYE doit bénéficier d’une liberté provisoire en vertu de l’égalité des candidats et de la liberté de battre campagne.

PS : L’IMMUNITÉ DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE EST D’ORDRE PUBLIC ET S’IMPOSE ERGA OMNES (à l’égard de tous).

Professeur Ngouda Mboup