«Nous avons été horrifiés par la barbarie et l’ampleur du massacre de Boffa. Dans le même temps, puisqu’il y avait une inquiétude notamment dans la communauté française mais aussi pour tous ceux qui vivent du tourisme en Casamance, moi j’ai indiqué aux voyageurs que les axes, les villes n’étaient absolument pas concernés par cet acte barbare. Et donc, ils pouvaient continuer à venir », indique Christophe Bigot dans les colonnes du quotidien Sud Quotidien. Les français peuvent désormais donc circuler librement dans le Sud du pays après avoir été déconseillés d’y mettre les pays, au lendemain de la tuerie de Boffa-Bayotte qui a vu 15 personnes exécutées par balle en pleine foret.
«Nous sommes en pleine saison touristique, il y a eu une relance du tourisme en Casamance. La France y a apporté son modeste concours il y a un an puisque j’ai été très heureux d’avoir pu contribué à la modification des conseillers-voyageurs», a poursuivi l’ambassadeur de la France à Dakar dans un entretien accordé à la même source.