La communauté mouride célèbre, mercredi, l’édition 2021 du magal de »Kazou Rajab » en hommage à Cheikh Mouhamadou Fadel Mbacké dit Serigne Fallou. L’événement religieux revêt une double signification, un double symbole. Il marque l’ascension du sceau des prophètes, Mouhamad (Psl). En effet, c’est durant cette nuit de Kazou Rajab (« Kazou » 27, et « Rajab » correspondant au mois qui précède le mois béni de Ramadan) que la meilleure des créatures a effectué un double voyage en Isra et Mihraj. Selon des témoignages dignes de foi, il a quitté, par un parcours horizontal, la Mecque pour Jérusalem (en Israël) où il a ensuite fait un autre parcours vertical en montant au ciel. Et c’est durant cette ascension que Dieu a donné au prophète Mouhamad (Psl) la prière, un pilier incontournable de l’Islam. D’où le fait que la célébration du Kazou Rajab intéresse tous les adeptes de la religion musulmane, toute la Ummah Islamique.
Le Bon Dieu, comme pour gratifier le Fondateur du Mouridisme, le Serviteur éternel du Prophète, ce soldat infatigable de la cause islamique, a choisi cette nuit auguste pour le récompenser. Il lui donne un fils : Cheikh Mouhamad Fadel Mbacké dit Serigne Fallou, la 27ème nuit du mois de Rajab de l’an 1888, à Darou Salam. Oui ! C’est la Récompense de Celui qui n’a eu de cesse de servir de Prophète Mouhamad (PSL) jusqu’à déclarer : “ Ô Toi Mouhamad (Psl) Je T’ai tellement adoré et sublimé que même mon amour pour mes parents S’est dissipé, effaçant toute autre référence ou matérialisme.” Cheikh Mouhamad Fadel Mbacké, fils de Sokhna Awa Bousso a fait ses humanités auprès de Serigne Dame Abdou Rahmane Lô à Ndame, situé à quelques encablures de Touba la Sainte. Il les poursuit ensuite auprès de son Vénéré père, Cheikh Ahmadou Bamba Khadimou Rassoul, en le rejoignant à Khomack en Mauritanie durant son second exil. Il s’est rendu à la Mecque en 1928, accompagné d’une forte délégation. Le 13 juin 1945, Cheikh Mouhamadou Moustapha Mbacké son grand frère et khalife de C. A. Bamba, est rappelé à Dieu. Celui qui a vendu son rang de fils pour acheter la gloire du Talibé devint alors khalife général des mourides, le lendemain, le 14 juin 1945. Date combien importante, charnière ! Elle correspond à la signature de l’armistice (fin de la deuxième Guerre Mondiale). Au sortir de cette conflagration, les visages étaient meurtris, la déception grande, la disette apparente. Et dès son installation au trône, Galass -comme on l’appelait affectueusement-, a promis monts et merveilles, abondance et opulence. Il disait avec un sourire au coin de la bouche : “Je suis le Sénégal”. Ses accointances avec Léopold Sédar Senghor, alors Président de la République du Sénégal, nous enseignent que la vie politique, économique et même culturelle, se faisait et se défaisait dans la ville Sainte de Touba. Serigne Fallou lui donna un visage moderne qu’elle n’envie pas même à certains modèles urbanistiques orientaux.
Les travaux de la grande mosquée reprirent, jusqu’à être inaugurés le 07 juin 1963. Toute sa vie
Le général Magatte Ndiaye est désormais le nouveau chef d’état-major de l’armée de terre,…
"LA JUSTICE N’EST PAS LÀ POUR RÉGLER DES COMPTES Présente à la cérémonie de lancement des assises de la justice au dialogue national…
"FORCE EST DE RECONNAÎTRE QUE NOTRE SYSTÈME JUDICIAIRE A BESOIN D'UNE PROFONDE REFONDATION Discours du Chef de l'Etat à l'occasion de la cérémonie d'ouverture du dialogue national…
Vendredi dernier, le sélectionneur du Sénégal Aliou Cissé dévoilait sa liste des joueurs convoqués pour…
Le président des Serviteurs Pape Djibril Fall s'est prononcé sur les Assises de la justice…
"UNE PLAINTE DE ABABACAR MBOUP EST LA CAUSE Bah Diakhaté a été extrait de sa…