Consultante et défenseure du développement de l’économie créative en Afrique, Sophie Nzinga Sy, la nouvelle directrice de l’Agence pour la promotion et le Développement de l’Artisanat (APDA), s’est engagée en tant que créatrice de mode et entrepreneure, éducatrice et conseillère en ICC et Artisanat. Elle a contribué à des projets d’envergure national et sous régional promouvant la mode et le design africains, notamment à travers le lancement de ses propres marques Sophie Zinga et Baax Studio (2012, 2019). Le travail de Sophie Nzinga SY est orienté sur patrimoine culturel et la créativité contemporaine de son terroir qu’est le Sénégal et de l’Afrique dans le sens plus large. Elle est également dans le développement de l’artisanat et dans l’insertion des jeunes. D’ailleurs, elle serait à l’origine d’une industrie de mode à ndayane.
Mais pourquoi cette nomination de la fille de la ministre de l’Intégration africaine et des affaires étrangères, Yassine Fall et de Jacques Habib SY, professeur en sciences de l’information et de la communication fait-elle polémique ? Visiblement, pour certains, très présents sur les réseaux sociaux, c’est « cette absence de cohérence » chez les militants de Pastef qui fait grincer des dents.
Présent dans certaines plateformes numériques, le journaliste Bachir Fofana aura manifesté son regret de voir ceux qui s’indignaient de nominations jugées « claniques ou familiales », fermer les yeux sur celles qui fait polémique depuis hier. « Nous sommes d’avis que les gens peuvent être qualifiés à occuper tel ou tel poste. Mais il faut être constant dans la démarche. Aliou Sall, frère de l’ancien président de la république est diplômé de l’ENA de Paris, Mansour Faye est diplômé de l’Institut national des sciences appliquées de Toulouse, France, Maguette Diouf, le frère du président Abdou Diouf également… Karim Wade et tant d’autres…sont des diplômés de hautes écoles et d’une expérience professionnelle avérée » regrette le journaliste considérant que « la Var est devenu la principale opposant des souteneurs de Pastef » appelés à jouer la carte du « logique pour logique ».
Il faut alors savoir qu’en matière de nomination il faut notamment obéir à des critères tels que la qualification, les compétences et la confiance de celui qui désigne la personne.