L’absence permanente de dialogue franc et inclusif entre acteurs politiques de notre landerneau politique national seraient à la base de ce à quoi nous assistons aujourd’hui, à quelques jours des législatives du 30 juillet prochain. C’est à dire en arriver à une impasse politico-juridique qui rechercherait des solutions alternatives afin de permettre aux sénégalais de pouvoir jouir pleinement de leur droit de vote. C’était prévisible en l’espèce puisque tout indiquait qu’on en arriverait à ce point névralgique où beaucoup de sénégalais ne seraient pas à mesure de voter avec leurs cartes biométriques .Il est difficilement acceptable qu’une bagatelle de plus de 50 milliards de fCFA soit décaissée au profit de la société Malaisienne en charge de la confection des cartes biométriques et qu’on en arrive là aujourd’hui. C’est déplorable mais aussi risqué dans la mesure où la polémique née des cartes d’électeurs récemment concentrées entre les mains d’un jeune président de commission laisse les sénégalais de marbre. S’y ajoute la présomption de fraude que ces cartes de la Cedeao ne cesse d’ancrer dans la tête de bien des opposants. Autant d’avatars qui à termes pourraient déboucher sur une absence de consensus national avant ou après les élections législatives. Gageons que l’ensemble des acteurs politiques s’élèveront au dessus des contingences pour que le vote se passe dans des conditions acceptables et pacifiques.
