Sicap-Liberté: comment le “marabout” C. Aïdara a “séquestré et violé” sa domestique à “plusieurs reprises”

Domicilié à la Sicap-Liberté, C. Aïdara se dit chef religieux et a même des talibés. Mais son statut ne lui a pas empêché de séquestrer pendant 4 jours sa domestique malienne, pour la violer au moins deux fois dans la journée. Une affaire qui a atterri entre les mains du commissariat de Dieuppeul, rapporte Vox Pop.

Du 1er au 4 décembre 2018, F. Dembélé a vécu l’enfer entre les mains de son employeur C. Aïdara. D’origine malienne, cette jeune fille de 18 ans a, en effet, été séquestré et violée à plusieurs reprises par ce dernier qui l’a retenue dans sa maison contre son gré.

Avant cette mésaventure, elle avait eu à travailler pendant deux semaines dans le domicile de son employeur. Mais à cause de comportement indécent de ce dernier qui voulait coucher avec elle, elle avait quitté cette maison sans crier.

Mais le hasard a voulu que le 1er décembre, elle tomba de nouveau sur( son ex employeur qui, avec la complicité de deux de ses talibés, l’a introduite de force dans sa maison avant de la ligoter dans une chambre. Ce jour-là, la jeune Malienne, restée quelques temps sans avoir un nouveau boulot, avait décidé de sortir pour chercher un travail de domestique. Elle s’est retrouvée à la Sicap-Liberté 2 où elle croisa son ancien employeur.

C. Aïdara lui demanda alors ce qu’elle faisait dans les parages. C’est ainsi qu’elle lui a notifié qu’elle était à la recherche d’emploi. Tout de suite le sieur Aïdara lui proposa de revenir travailler pour lui. La dame a affirmé avoir décliné son offre. Mais c’est au moment de lui tourner le dos que ce dernier, raconte la fille, a fait appel à ses deux talibés.

Le chef religieux a nié en bloc les faits de séquestration et de viol qui pèsent sur lui. Pis, il a accusé sa victime de voleuse, soutenant que la dame lui a volé deux fois d’abord 20.000 F CFA ensuite 100.000 F CFA qui devait servir de payer son loyer. Il a toutefois été déféré au parquet.