Les cas sont multiples; plusieurs proches de chefs d’Etat sénégalais accusés de détournement, de corruption ou d’autres faits punis par la loi, ont bénéficié d’une protection alors qu’ils devaient être mis en prison sans hésitation.
Des hommes et femmes ont eu protection au plus haut niveau, oubliant que le pouvoir n’était pas éternel. La liste est très longue, mais nous n’iront pas loin, prenons juste le cas de François Compaoré, frère de Blaise Compaoré ancien président du Burkina Faso. Soupçonné d’être auteur de plusieurs cas opaques de gestion et autres délits au sommet, il a été alpagué la semaine passée par la justice internationale.
Au Mozambique, il y’a eu le fils de l’ex président Armando Guebuza. Il a lui aussi été arrêté dans le cadre d’un scandale qui porte sur des emprunts contractés par le gouvernement de Maputo pour acheter des bateaux de pêche et militaires… Et rien qu’en début de semaine, nous avons eu le cas Ahmad Ahmad qui a été arrêté pour des faits de corruption présumée au moment où il ne s’y attendait pas.
Chez nous au Sénégal, un certain M. Sall Aliou est depuis presque une semaine, à la
Aliou Sall ne peut pas se tirer d’affaire aussi simplement. Et il ne sera pas un cas d’exception devant à international. Il peut bien échapper à Dame justice au Sénégal tant que son frère sera à la tête de l’exécutif. Mais l’après Macky sera très “hot” pour “le frère” ainsi que d’autres personnes qui ont été citées depuis 2012, dans des affaires liées à la gestion des biens communs.
La justice internationale est très stricte quand il s’agit de faits liés à la corruption est ce n’est pas Lamine Diack ou Michel Temer (ex président du Brésil) qui nous diront le contraire.
Les exemples sont multiples et variés; M. Aliou Sall. Nous sommes tous témoins de l’ampleur de cette affaire au-delà de nos frontières. Et ce scandale soulevé par la chaîne BBC sur des pots-de-vins versés à “Monsieur frère” via son entreprise Agritrans, a fini de faire le tour des plus grandes pas d’information de la planète. Les plus grands journaux du monde et
La corruption est devenu un fait sévèrement réprimé partout dans le monde. Et comme nous l’avons souligné ci-haut, Aliou Sall ne sera point une exception si les faits sont avérés.
Ajoutons juste qu’avant BBC, des hommes politiques, des journalistes, des acteurs de la société civile, des consultants et “connaisseurs” bavards du pétrole, avaient dénoncé la gestion opaque des ressources du Sénégal à tous les niveaux. Nous avons vu Ousmane Sonko, Clédor Sene, Thierno Alassane Sall… faire des révélations sur des dossiers opaques avec les “Faye-Sall”. Aujourd’hui, c’est la presse internationale qui parle pour faire réagir toute une Nation.
En attendant de voir la suite, le collectif “aar li nu bokk” se place en bouclier avec des manifestations chaque vendredi. Après un premier rassemblement sévèrement réprimé, un second a vu une participation record de centaines de sénégalais. Un signal fort a été donné par un peuple qui est aujourd’hui, au cœur des informations concernant ses avoirs pétroliers. Macky Sall comprenda-t-il l’appel ? Wait and see.
MJF SUNUGAL24
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