SANTÉ / les cliniques privées traquées par le Ministère du commerce : la riposte de l’ACPS

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Au moment où les cliniques privées se relèvent péniblement d’une crise qui a frappé tous les secteurs, le Ministère du Commerce et des PME initie un contrôle approximatif en se basant sur des dispositions règlementaires et tarifs datant de 1983, soit il y a près de 40 ans, discriminatoires et iniques (arrêté interministériel du 23 février 1983). Ainsi la mission a lourdement sanctionné les premières cliniques contrôlées en avançant des arguments contestables.
De plus, un projet de loi relatif à l’accès et la dispensation des médicaments et aux autres produits de santé, très contraignant pour les cliniques et leurs patients serait à l’étude.
Comprenant qu’un secteur aussi sensible soit régulé et surveillé, l’Association des Cliniques Privées du Sénégal estime que ces initiatives du Ministère du Commerce sont inopportunes et vont à coup sûr déstabiliser le secteur privé de la santé déjà fort éprouvé et que les patients seraient les premières victimes de ces désordres et une réelle menace pèserait sur les emplois.
À cet effet, l’Association des Cliniques Privées du Sénégal (ACPS) a saisi le Ministère de la Santé et de l’Action sociale par courrier, l’informant de cette situation inédite, mais n’a reçu aucune réponse jusque-là, sans compter la réunion du mercredi 22 juin avec la Direction du Commerce Intérieur sans pouvoir trouver un terrain d’entente.
Face à cette situation qui pourrait impacter négativement le coût et la qualité des soins de santé au Sénégal et qui serait contre-productive par rapport aux objectifs de l’État de relever le plateau technique médical sénégalais, l’Association des Cliniques Privées du Sénégal marque son désaccord par rapport aux actions engagées par le Ministère du Commerce. Par le biais d’un point de presse, prévu le mardi 28 juin à 15 heures à la Maison de la Presse Babacar Touré, les médecins du privé comptent étaler l’affaire au grand public.

 

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