La Turquie compte bien profiter du départ des troupes américaines en Syrie. Puisque le pays est désormais au centre du jeu, la présidence turque a invité Donald Trump pour une visite officielle, tandis que la diplomatie met en garde Paris sur son attitude à l’égard des forces kurdes.
Avec notre correspondant à Istanbul, Alexandre Billette
Le retrait des troupes américaines a mis Recep Tayyip Erdogan au centre du jeu régional et le président turc compte bien en tirer profit au maximum. Pour Ankara, c’est une occasion unique pour asseoir son influence dans le nord de la Syrie et éradiquer les forces kurdes qu’elle considère comme « terroristes ».
Etant donné que le pays est en position de force
La Turquie déploie ses troupes à la frontière
Et impensable il y a encore quelques semaines, la Maison Blanche a répondu « considérer positivement » une invitation pour une visite officielle du président Trump en Turquie.
Mais avant cette éventuelle visite, déjà les choses se mettent en place rapidement pour préparer le retrait des Etats-Unis : cette semaine, une délégation militaire et diplomatique américaine, de haut niveau, sera à Ankara, pour coordonner avec la Turquie les mouvements sur le terrain.
Sur le terrain justement, l’armée turque a commencé à déployer des hommes et du matériel le long de la frontière syrienne. La Turquie veut prendre le relais dès que possible.
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