Ce vendredi 8 décembre dans la salle 4 du tribunal de Grande instance hors classe de Dakar. Un tournant inattendu a marqué l’audience dès les premières déclarations du prêcheur.
Oumar Sall a semblé prendre conscience de la gravité de ses propos contre la pratique des tidianes, s’engageant dans un mea culpa qui a surpris l’assemblée. Ses premiers mots ont révélé un regret profond, voire une remise en question de ses propres déclarations antérieures et même son niveau de connaissance dans la religion, suggérant qu’elles n’étaient peut-être pas aussi fondées qu’il l’avait prétendu.
Le procureur de la République, représentant l’État, a interrogé
Oumar Sall sur ses déclarations passées, soulignant leur manque de fondement et de sources fiables. Face à cette inquisition, le prêcheur a reconnu que ses propos, y compris ceux tenus en 1997, provenaient de ses propres convictions et non de textes religieux tels que le Coran.L’échange le plus marquant a eu lieu lorsque le procureur a suggéré que, dans ce cas, Oumar devrait « retourner à l’école » afin de savoir au moins ce qu’il avance. Cette recommandation a été reçue avec un acquiescement du prêcheur, qui a admis qu’il retournera effectivement à l’école pour prochaine fois mieux comprendre les sujets.
Interrogé sur ses regrets, Oumar Sall a exprimé un repentir, affirmant regretter « du fond du cœur » tous les propos tenus précédemment. Ce moment a marqué un virage significatif dans le procès, révélant une facette inattendue de la personnalité du prêcheur.
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