Réagissant à propos des attaques verbales dont est en train son leader Idrissa Seck, Moustapha Fall, membre de la cellule de communication de Rewmi, dit regretter cette situation. Il estime que cela ne devait même pas susciter un tel tolet du moment qu’ Idrissa Seck s’est bien reprécisée sa pensée, s’est bien expliqué tout en présentant ses excuses publiques à ceux qui ne l’avaient pas compris.
« Ça fait mal pour qui connait l’homme, puisque vous en conviendrait avec moi que vous n’avez jamais entendu le nom de Idrissa Seck mêlé à un cas de fait divers, à des choses mondaines. Il se passe énormément de choses au Sénégal qui devraient alerter l’opinion nationale et internationale, qui devrait alerter la Oumma Islamique… », déclare Pape Fall, en entretien téléphonique avec Senego.
Pour lui, Idrissa Seck, est un homme qui a très tôt compris l’importance de la religion.« Depuis sa tendre enfance, il a adopté sa signature « Mara » ( religieux). Ça c’est bien avant son ambition politique. L’homme est éminent religieux, en dépit de ses ambitions, en dépit de son envergure politique. C’est un homme fondamentalement attaché à sa religion », dit-il.
« S’il y a des incompréhensions, des équivoques, et que lui, il revient pour dire à ceux qui ont été touchés par l’interprétation qu’on a fait de ma communication, je m’excuse devant eux, devant tout musulman. À partir de ce moment, je pense que le débat devait être clos », laisse-t-il entre pour montrer que cela ne méritait tout cette polémique .
Il déplore aussi l’attitude des hommes religieux qui devaient prendre ces propos avec beaucoup plus de grandeur, de maturité.
« Ceux qui prétendent être nos professeurs, nos Oustaz et qui dénigrent Idrissa Seck pour ça, eux ils ont une fonction dans la vie. Ils pouvaient lui raisonner, lui dire M. Seck vous vous êtes trompé. Mais, s’il y a une velléité de détruire de casser une personne en usant sur un fait très sensible, qui est la religion. N’oubliez pas, Mamadou Dia, était un homme politique, sur qui le Sénégal avait beaucoup d’espoir. On l’a mis en mal avec les chefs religieux. Il y a 2 ans, un professeur d’université, qui avait écrit sur le Coran, le même procédé a été utilisé. La finalité, c’est quoi, mais, il a souffert dans sa dignité jusqu’à en perdre la vie. On ne doit pas jouer sur ses fibres sensibles au Sénégal », regrette le partisan de Rewmi.
