Après un dernier discours totalement incohérent, Jammeh est finalement parti, contraint et forcé. C’était ça ou la mort ou encore, dans le meilleur des cas, une arrestation humiliante. En fin de compte, les Gambiens mais aussi les Sénégalais peuvent respirer et espérer un horizon commun meilleur. Bon débarras His Excellency Sheikh Professor Alhaji, etc.
Je ne sais pas ce qui lui a été promis mais les promesses n’engagent que ceux qui y croient. Make no mistake, tôt ou tard des Gambiens demanderont des comptes.
Maintenant, la grande leçon que je retiens de cette longue période de tractations est que le Sénégal et la CEDEAO ont pris leurs responsabilités. La détermination de l’organisation sous régionale constitue une jurisprudence claire : dans notre espace, ceux qui perdront le pouvoir ne devront plus le confisquer. Ce qui serait une belle avancée si la même fermeté était appliquée à tous, « grands » ou « petits » pays.
Seul bémol dans l’épineux dossier Jammeh, la carte blanche
Un fou est donc parti mais un phénomène arrive à la tête de la 1ere puissance du monde, malgré qu’il ait obtenu 2 millions de voix de moins que son adversaire. Le discours d’investiture de Trump peut faire penser que le président risque finalement de ressembler fort au candidat. Mais le comble dans tout cela est qu’il dénonce Washington et le système mais est, on ne peut plus, système lui-même. Un système plus cynique : la ploutocratie. Normal donc qu’il mette en place un gouvernement d’ultra riches qui cumulent une fortune estimée à 12 milliards de dollars. Le 45ème président US, milliardaire et fils de milliardaire, s’entoure de ceux qui lui ressemblent le plus. Des hommes très riches (ce qui n’est pas un délit) mais surtout populistes, manichéens, xénophobes, misogynes, bourrins et sans aucune considération pour les plus démunis. Il débute son mandat en signant un
décret pour mettre fin à la loi sur la santé, le « Patient Protection Affordable Care Act » plus connu sous le nom d’Obamacare. « Salauds de pauvres » disait le comique Coluche, Trump lui le pense vraiment.PS : Benoit Hamon et Manuel Valls sont donc les 2 finalistes de la primaire de la gauche pour la prochaine présidentielle française. Si Hamon venait à l’emporter, il briserait le triangle infernal constitué de l’extrême droite (Le Pen), la droite dure (Fillon) et la droite qui se réclame de gauche (Valls).
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