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Ndiogou Diagne, Mohamet Ndiaye et Modou Niang poursuivis pour homicide involontaire

Le 1er décembre 2017 à 11h du matin, le choc de 3 véhicules dont un mini car, un 4*4 Touareg et un car Ndiaga Ndiaye  a fait 2 morts et 36 blessés à hauteur des cités de Sangalkam sur l’axe menant à Bambilor. Selon le procès verbal des forces de sécurité et le témoignage  d’individus présents sur les lieux de l’accident, c’est un certain Ndiogou Diagne qui sorti d’une ruelle latérale à bord d’un 4*4 Touareg aurait bifurqué sur l’axe  principal sans stopper. Le temps de réaliser son erreur, un mini car conduit par le sieur Mohamet Ndiaye et  roulant  à vive allure en sens inverse n’avait d’autre choix que d’essayer de  le contourner par un coup de volant impromptu. C’est   ainsi  qu’il s’est  déporté sur l’autre sens pour aller percuter un car Ndiaga Ndiaye en plein régime. Bilan

du choc,2 personnes se trouvant dans le Ndiaga Ndiaye sont mortes sur le coup ainsi que 36 autres passagers blessés. Déférés au parquet, les prévenus Ndiogou Diagne, Mohamet Ndiaye et Modou Niang ont comparu  ce  jeudi à la barre du tribunal des flagrants délits. Ils ont chacun en ce qui le concerne expliqué leur version des faits. Ndiogou le présumé auteur du choc a pourtant indiqué  qu’il en est le sauveur car il aurait empêché au véhicule qui tentait de le doubler de rentrer en collision avec le mini car venant en sens inverse. Une explication que la cour n’a pu accepter au regard du croquis que leur a servi le procès verbal  de l’accident. Quant à Mohamet Ndiaye et Modou Niang, ils ont  fait savoir qu’ils roulaient tellement vite qu’il leur était impossible de freiner en ce moment. Le procureur pour sa part, est d’avis que les faits sont constants pour les délits d’homicide involontaire et de blessures involontaires à l’encontre des prévenus. L’avocat de Modou Niang a indiqué dans sa défense   que son client roulait dans les normes requises car c’est un axe routier qui  se trouve en en rase campagne. Donc peu fréquentable. Quant au conseil de Ndiogou Diagne, il a fait état de « Malikoul Moulki » qui
selon lui, consulte chaque jour 40 fois le nom de chaque être humain. Mais le jour qu’il décide d’en soustraire un poursuit-il, personne au monde ne pourrait l’en empêcher. Et d’ajouter que « nous sommes tous en sursis ». Une manière à lui de démontrer que nul ne peut échapper au coup du destin. C’est ainsi qu’au terme du délibéré, Ndiogou Niang a écopé de 6 mois ferme, Mohamet Ndiaye  et Modou Niang de 3 mois ferme  assorti d’une amende de 56000FCFA à payer au ministère public.

 

 

 

camou camara

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