«C’est à la radio, à bord d’un taxi, alors que je retournais à la maison mortuaire, avec mon fils et ma sœur, que j’ai appris l’arrestation de la bande qui aurait tué mon mari. Mon fils Ibrahima, m’a dit instinctivement : «Maman tu as appris ?» J’ai répondu par l’affirmative. Pendant que j’étais plongée dans mes pensées, mon fils a sauté de joie, félicitant la gendarmerie d’avoir si vite arrêté les bourreaux présumés de son père. Le taximan s’en est mêlé, disant que ces gens-là méritent une sanction exemplaire. J’ai eu la même réaction », réagit la veuve du commandant de brigade de Koumpentoum, tué par des malfaiteurs.
« Si j’étais en face de ces bandits, je leur dirai de jeter un regard sur ma fille, Ndèye Sokhna, qui aura 19 ans au mois d’octobre prochain et sur Ibrahima qui a 15 ans. Je leur sommerai de les regarder dans le blanc des yeux et leur expliquer pourquoi ils ont fait ça. C’est tout. (Ses yeux larmoyants, elle se ressaisit, lorsqu’elle surprend notre regard et poursuit.) Depuis cette arrestation, j’arrive maintenant à fermer l’œil. Comme si de là où il est, Tamsir aussi est soulagé par cette arrestation. J’ajoute aussi que la gendarmerie ne nous a pas lâchés, nous les épouses et les deux enfants de Tamsir. Le Général nous a reçus la veille de son départ pour La Mecque. Il nous a tous rassemblés pour nous assurer du soutien de l’Institution. Cela ne nous a pas surpris, car la gendarmerie est une grande famille», ajoute-t-elle.
IGFM
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