Cité sans tâche, tout nous rapproche de toi,
La belle élue attachée au Coran, ta seule loi
Divinement bénie, tu es lustrée dans les secrets de Medinatoul Mounawar
Tes sources même étant intimement liées à celles de Kawthar
Hauts cieux et sous-sol communiquent par les ondes de tes boulevards
À tes périphéries leurs forces jumelées, ils sont guidés par les sons mystiques du sitar
Le ciel obéit à tes Psalmodies et caresse comme un père aimant tes minarets les vendredis
Il te supplie de hausser encore le ton
Dans ta longue marche de quête du don
Divin, eh oui, qui te consacre le statut de capitale des érudits
Tes parfums rappellent Makkah qui n’est point loin
Elle est nichée là quelque part, bien à tes soins
Son Tawaf cadencé. Ses lustres de grande beauté, amènes
Mais ta lumière elle, est Medinoise
Médina Baye, n’est-ce pas cette cité lumineuse en phase
Avec tous. Même Al Aqsa, bien qu’elle soit plus ancienne.
C’est ici que s’est établi
Cheikh Al IslamPoint de convergences, foire des chapelets
Où le oud domine dans l’armoire de ta parfumerie
Enivrante; les cœurs s’égaillent face au cristallisant reflet
Des miroirs miracles de la puissance du Jazbou qui guérit.
A travers ce sanctuaire de purification spirituelle que tu demeures
Où se mouillent les esprits stériles !
De soufisme, ils sont abreuvés sans terreur
Horreur aspiré sur leur chemin, leurs actions dociles !
Ô Médina Baye continue à gronder, le sommeil est ôté de ton lexique
Des quatre côtés, tu es suffisamment nourrie de Latif
A l’extérieur, Basmala raisonne sur tes murs expressifs
A l’intérieur, Istihfar impose sa transmission endémique
Les Salât Alan Nabi (PSL) embellissent ton chaleureux paysage dompté
Saupoudré de zikrs rafraîchissants pour les mémoires, toutes regroupées !
Berceau de savoir, l’ignorance s’arrête au seuil de tes frontières
Elle est allergique à tes canaux de savoir distillés
Gare à ceux qui te tournent le dos, ils seront toujours sans repères
Sevrés de connaissances gnostiques révélés dans les livres compilés.
Terminus des mystères de toutes les cités bénies qui ont migré, tu amortis et les chocs et les pulsions humaines
Ton air pur filtre tel un tamis magique nos péchés, mêmes les plus vilaines
Tes eaux douces abondantes, essuient la plante de nos pieds; ainsi la course des hommes en grande masse finit sur ton sol
Aux grains sacrés, à la couleur nacrée. Centre focal, destination de tous les vols
Soumis au décret divin, sous tes cieux sans crainte
L’atmosphère douce, je soulage mes peines
Connecté, moi le miséreux esclave d’Allah, mes vannes pleines
Lorsque retentissent les mélodies de Gorka bien saintes
Papa Ibrahima Diassé
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