Bientôt deux siècles, depuis que l’esclavage a été aboli. Cependant, il y a des survivances de cette pratique moyenâgeuse en Mauritanie, précisément au village de Dawalel, dans la région de Gorgol, à 5 km du Fouta.
Selon le site AFRIQUEMIDI.COM qui apporte l’information, « ces esclaves ne souffrent d’aucun complexe par rapport à leur condition sociale. Ils se glorifient presque de ce statut qu’ils mettent sous le compte des traditions ancestrales qu’il faut sauvegarder ».
« S. Sy un habitant du village qui est « fier » de porter le nom de son maître explique :
« ’je vais assurer les travaux pénibles pour mon Maître, en retour il assure certains de mes besoins quotidiens dans ce cas même à l’au-delà, nous devons être au service de nos maîtres. C’est pourquoi on n’enterre pas les captifs dans les mêmes cimetières que leurs nobles »’ (sic).À Dawalel, le captif ne dépense un sou pour ses cérémonies, « tout est assuré par nos nobles maîtres », ajoute l’interlocuteur de notre confrère.
« Dabé, une jeune femme captive se dit « ’fière »’ au service de son maître. Pour elle, être Kordo (captive au féminin en peul) a un avantage. Les cérémonies comme le mariage et les baptêmes sont une occasion pour gagner beaucoup d’argent et autres objets comme les boubous », cite, en outre, notre source.
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