Mame Diarra Bousso “a tracé la voie à suivre pour la réussite” (Antoine Diome)
Le ministre de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, a magnifié la vie et l’ouvre de Mame Diarra Bousso, estimant que la mère du fondateur du mouridisme “a tracé la voie à suivre pour la réussite de tout être humain”.
Antoine Diome s’exprimait jeudi lors de la cérémonie officielle marquant l’édition 2022 du magal de Porokhane, un pèlerinage annuel dédié à Mame Diarra Bousso, mère de Cheikh Ahmadou Bamba (1853-1927), fondateur du mouridisme, une des principales confréries musulmanes sénégalaises.
Le ministre de l’Intérieur est revenu à cette occasion sur la trajectoire et l’œuvre de Mame Diarra Bousso, un modèle de vertu qui a dédié sa vie à l’islam et à son époux, Mame Mor Anta Saly Mbacké.
“Mame Diarra Bousso a tracé la voie à suivre pour la réussite de
tout être humain dans ce bas monde. Elle est une fierté pour tout musulman”, a déclaré M. Diome, en présence du khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké, et de nombreux dignitaires mourides.
Le ministre de l’intérieur s’est félicité des “efforts” déployés le khalife général des mourides, pour faire de Porokhane l’une des cités religieuses les plus prospères du Sénégal.
Antoine Félix Diome a terminé son adresse en sollicitant des prières auprès du guide religieux pour la paix au Sénégal et dans le monde et pour le succès du mandat du chef de l’Etat sénégalais à la présidence de l’Union Africaine (UA).
Le représentant du khalife général des mourides, Serigne Fallou Mbacké ibn Serigne Bassirou Mbacké, a formulé des prières pour “la cohésion et la concorde dans un Sénégal débarrassé de toute menace”.
Il a par ailleurs salué les efforts de l’État dans le cadre de l’organisation de l’édition 2022 du magal de Porokhane.
Antoine Félix Diome était accompagné des ministres Serigne Mbaye Thiam (Eau et Assainissement), Abdoulaye Seydou Sow (Urbanisme, Logement et Hygiène publique), du gouverneur de Kaolack, Alioune Badara Mbengue.
Il y avait aussi le secrétaire général du réseau ferroviaire, Mayacine Camara, ainsi que des représentants de l’administration territoriale.
Sokhna Mariama Bousso dite Mame Diarra naquit en l’an 1250 de l’Hégire (1833) et disparut en l’an 1283 (1866).
Elle se singularisa ainsi au sein de sa famille par sa douceur, sa gentillesse, son affabilité et sa disponibilité envers grands et petits.