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L’implacable « Coup de Gueule » de Top : Où sont les responsables de 2021-2024 ? L’éclipse d’Antoine Diome, symptôme d’une rupture manquée

 

La scène politique sénégalaise est frappée par un réquisitoire cinglant. L’analyste « Top », Directeur génèral de Sunugal 24, a livré un « coup de gueule » dévastateur, ciblant l’impunité perçue autour des violences politiques qui ont marqué le pays entre 2021 et 2024. Au cœur de cette diatribe : l’absence de poursuites et le silence autour de l’ancien ministre de l’Intérieur, Antoine Diome.

L’Oubli sélectif : Le silence autour d’Antoine Diome

Le titre de la vidéo résume l’amertume de l’analyste : « Kouma waxone né Antoine Diome dina niou tok ba 2025 kén douko toudou… » (Si quelqu’un m’avait dit qu’on arriverait en 2025 sans que personne ne mentionne Antoine Diome…).

Pour Top, cette absence de reddition de comptes est intolérable. Il s’étonne qu’Antoine Diome, ancien ministre de l’Intérieur à l’époque des troubles , ait pu disparaître du débat public et de toute procédure judiciaire, malgré son rôle et sa « responsabilité » dans la gestion des événements de 2021 à 2024 .

L’argument selon lequel son statut de magistrat pourrait le protéger est balayé : « On avait expliqué clairement que son statut de magistrat n’intervent pas parce que comme ministre il a une responsabilité. »

Pour Top, la responsabilité du ministre est engagée dès lors que les manifestations sont autorisées ou interdites par des décisions préfectorales et ministérielles.

L’Exigence de Justice : Pas de Rupture sans Vérité

La principale accusation de Top porte sur le manque de justice. Il martèle qu’en l’absence d’une « enquête » ou d’une « justice » , il est impossible d’imputer des responsabilités pour les morts et les blessés de cette période.

L’analyste rappelle que dans un « pays normal », les forces de défense et de sécurité doivent être encadrées et les responsables sanctionnés lorsque des dérives se produisent. Il insiste : « tant qu’il n’y a pas de justice », la blessure de la nation ne peut pas guérir.

Ce manque d’action est d’autant plus grave que le nouveau régime a été élu sur la promesse d’une « rupture systémique ». Top s’interroge avec scepticisme : « Est-ce que réellement [cette rupture est en marche] ? ». L’oubli des événements de 2021-2024 et de la « Journée des Martyrs » jette une ombre sur la sincérité de ce changement.

Un Appel à la Responsabilité Nationale

Le « coup de gueule » se termine par un appel urgent à l’État de droit. Top insiste sur le fait que l’État, garant de la sécurité intérieure du pays, a la « responsabilité » de fournir des réponses aux citoyens sénégalais sur ces événements tragiques. L’impunité, alerte t-il, est un poison pour la démocratie et une menace pour l’avenir.

L’analyste exige que les « responsables » soient identifiés et que la nouvelle administration, qui se veut l’incarnation d’une rupture, s’attaque enfin aux dossiers sensibles pour restaurer la confiance dans la « justice » de la nation.

Matar Baya DIOP, SUNUGAL 24

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