La Libye revient de loin. Depuis 2014, la production de pétrole est affectée par les affrontements entre les différentes factions dans les zones de production, les offensives de l’organisation Etat islamique sur les installations et
l’inévitable dégradation des infrastructures. Mais ce qui redonne espoir à la compagnie nationale du pétrole aujourd’hui, c’est la réouverture de deux champs dans l’ouest du pays.Le champ de Sharara, après son blocage par des gardes des installations qui réclamaient une meilleure paie, a rouvert la semaine dernière. Il produit à nouveau selon la National Oil Corporation (NOC) 200 000 barils par jour. Et le champ d’al-Fee, qui alimente les terminaux de l’ouest avec 80 000 barils quotidiens, a rouvert récemment après deux ans d’interruption. Dans l’est de la Libye, beaucoup plus exposé aux combats, ceux opposant les factions du maréchal Haftar et des milices jihadistes, la production a repris aussi timidement, remontant à 6 000 barils jour.
Ces derniers mois, on a aussi vu dans le pays le retour des grandes compagnies étrangères et notamment l’italienne ENI, les françaises Total et Schlumberger. Le mois dernier, la Russie, via le géant pétrolier Rosneft, s’est également rapprochée des Libyens et a promis des investissements. De quoi redonner de l’optimisme à la compagnie libyenne du pétrole qui espère désormais sérieusement se rapprocher du niveau de production d’avant la guerre de 2011.
Avec RFI
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