Levée de fonds de Pastef les Patriotes : La covid-19 ne plaide pas en faveur de Sonko !

La polémique continue d’enfler sur la levée de Fonds du parti Pastef qui aura récolté plus d’une centaine de millions en un temps record. Le ministre de l’intérieur et de la Sécurité publique Antoine Diome a menacé  de dissoudre Pastef si toutefois, ce dernier enfreint la loi. Et l’autre aspect qui risque de compliquer cette levée de fonds du parti d’Ousmane Sonko, c’est le fait qu’en période de Covid-19 où la diaspora  a le gousset vide, il est incompréhensible que les Patriotes parviennent à leur soutirer de l’argent. Un réel paradoxe !

De but-en-blanc, on ne saurait présumer des contours de la levée de fonds internationale du parti Pastef les Patriotes, mais au moins on pourrait relever une certaine incohérence notée dans cette affaire. En effet depuis le  déclenchement de la pandémie à coronavirus un peu partout dans le monde, l’on  a noté une véritable régression économique à l’échelle mondiale.

Les Sénégalais de la diaspora qui envoyait des milliards et des milliards au pays ont le gousset vide puisque la plupart d’entre eux ont dû perdre leur boulot. C’est d’ailleurs ce qui a motivé le gouvernement de les venir en aide comme il l’a fait pour ses compatriotes restés au pays. Comment dans ce contexte de conjoncture internationale  Ousmane Sonko et Cie peuvent-ils procéder à une levée de fonds internationale ?

L’affaire est sujette à caution même si pour d’aucuns, le pouvoir chercherait à empêcher  de tourner en rond celui qui apparait aujourd’hui comme l’opposant  attitré après la nomination du leader de Rewmi Idrissa Seck à la tête du Cese. A l’évidence, les conséquences de la Covid-19 qui auront  désagrégé l’économie sur le plan macroéconomique ne plaideraient pas en  faveur de la levée de fonds d’Ousmane Sonko sur l’international.

Si le pouvoir voudrait y voir clair dans cette affaire, c’est parce qu’il y a

réellement anguille sous roche  car le Sénégal qui est la porte de l’Afrique baigne dans un  voisinage ou le terrorisme a presque installé ses quartiers. Et l’argent d’origine criminelle continue ses ravages dans nos frêles économies en empruntant des circuits jusque-là insoupçonnés !