Aïda Mbacké était hier devant la chambre criminelle d’appel. Elle espère obtenir la réduction de la peine de 20 ans de prison qu’elle a écopée en première instance pour le meurtre de son mari. La dame avait aspergé d’essence son époux et mis le feu à leur chambre. Ce dernier succombera deux jours plus tard à ses brûlures. C’était en novembre 2018.
Face au juge d’appel, rapporte Enquête, Aïda Mbacké a confessé avoir été gagnée par la jalousie en apprenant que son mari avait pris une deuxième femme. Mais, a-t-elle insisté, elle n’a jamais eu l’intention
de le tuer. «Khadim était mon ami, mon confident. Il était tout pour moi, a-t-elle lancé entre les sanglots. C’est à cause de ma jalousie excessive que je me suis retrouvée dans cette situation.»Se déclarant «seule dans (s)a souffrance» Aïda Mbacké a clamé son souhait de «retourner auprès de (s)es enfants». Elle ajoute : «Ma vie n’a plus de sens. Ce crime est ma hantise. À chaque fois que je dois comparaître, je ne suis plus moi-même. Si ça ne dépendait que de moi, j’allais mourir et être à côté de Khadim. Je fais mon mea culpa devant vous. Si ce n’était pas mes enfants, j’allais mourir. Je n’ai plus personne. Je suis seule. Un mois après mon incarcération, j’ai perdu ma mère.»
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