Le Sénégal poursuit résolument sa conquête de l’espace. Après le lancement réussi de GAINDESAT‑1A en 2024, le pays s’apprête à mettre en orbite un second satellite : GAINDESAT‑1B. Ce nouveau jalon témoigne de la volonté nationale de renforcer l’autonomie technologique et de promouvoir l’innovation scientifique au service du développement durable.
Depuis le 13 juin 2025, une délégation du ministère sénégalais de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation supervise à Montpellier, en France, les travaux d’intégration et d’assemblage du satellite GAINDESAT‑1B. Ce processus est assuré par les ingénieurs de SENSAT SÉNÉGAL, en collaboration avec le Centre Spatial Universitaire de Montpellier (CSUM).
Les équipes sénégalaises participent activement à toutes les étapes techniques, dans une logique de transfert de compétences. L’objectif est clair : doter le Sénégal d’une expertise spatiale locale capable de concevoir, d’opérer et d’exploiter des satellites à des fins scientifiques, agricoles et environnementales.
Le satellite GAINDESAT‑1B repose sur les acquis de son prédécesseur, mais avec des capacités élargies. Il est destiné à :
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Observer et surveiller l’environnement (forêts, littoral, pollution),
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Soutenir l’agriculture de précision grâce à l’imagerie satellite,
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Améliorer la gestion urbaine et territoriale,
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Former de nouveaux ingénieurs et chercheurs à la technologie spatiale.
Ce projet s’inscrit dans la stratégie sénégalaise de souveraineté technologique, en mettant la science au service des politiques publiques.
Le premier satellite sénégalais, GAINDESAT‑1A, avait été lancé avec succès le 16 août 2024 à bord d’une fusée Falcon 9 depuis la base de Vandenberg, en Californie. Il s’agissait d’un nano-satellite de type 1U, principalement utilisé pour l’observation de la météo, des ressources naturelles et du climat. Ce lancement avait marqué l’entrée officielle du Sénégal dans le club très restreint des pays africains disposant de capacités spatiales.
Le lancement de GAINDESAT‑1B est prévu dans les mois à venir. D’ici là, le satellite subira une série de tests techniques à Montpellier. Parallèlement, le Sénégal travaille à la mise en place d’un réseau de stations au sol, afin d’assurer le suivi et le traitement des données collectées par les deux satellites.
Le programme spatial sénégalais, porté par une volonté politique forte et une stratégie scientifique bien définie, est en pleine expansion. GAINDESAT‑1B incarne une nouvelle étape vers l’indépendance technologique, tout en ouvrant la voie à de nombreuses applications concrètes au bénéfice des citoyens. Le Sénégal ne vise pas seulement les étoiles : il veut en tirer des solutions pour la Terre.
