Clap de fin pour Dr Alioune Sarr et son équipe à la tête du Comité national de gestion (CNG) de lutte. Après avoir vu défiler trois présidents (Abdou Diouf, Abdoulaye Wade et l’actuel occupant du Palais, Macky Sall), et treize ministres des Sports, Dr Alioune Sarr, nommé en 1994, par Mamadou Paye, son camarade de promotion et ministre des Sports à l’époque, va céder son fauteuil, après 26 ans de règne. Son mandat expire ce samedi, 31 octobre, à minuit.
Le nom de son successeur sera dévoilé au plus tard le 2 novembre ce, après le marathon des consultations entamées et poursuivies par la tutelle, malgré la dissolution du gouvernement, autour du développement de la discipline et la composition du futur Bureau exécutif du CNG. D’ailleurs, d’après les précisions de la tutelle, le successeur en question a été désigné depuis plus d’un mois. Matar BA a déjà confirmé qu’il consulte pour choisir l’équipe qui va accompagner le nouveau président, dans sa mission.
Evoquant quelques grands axes de cette mission, le maire de Fatick a indiqué que l’âge de la retraite des lutteurs sera revu même s’il ne sait pas encore s’il sera fixé à 48 ans au lieu de 45 ans. Selon lui, les spécialistes de la santé de la prochaine équipe auront la latitude d’apprécier.
Matar BA a également annoncé des innovations avec, entre autres, la mise en place d’une commission de lutte olympique pour le rayonnement de cette discipline en perspective des prochains Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) prévus au Sénégal en 2026. En plus, a-t-il assuré, il y aura toutes les composantes de la lutte au sein de la nouvelle équipe pour une gestion collégiale au sein du CNG. Dont les commissions seront renforcées.
De leurs côtés, les acteurs de la lutte, interrogés par Sunu Lamb, attendent du nouveau président du CNG, qu’il soit posé, très ouvert au dialogue, neutre” pour de nouvelles perspectives de la lutte sénégalaise.
“Nous avons un sport traditionnel extrêmement populaire au Sénégal, qui vient de bénéficier d’une grande infrastructure qu’est l’arène nationale. Cette lutte a un potentiel illimité. Elle
peut contribuer à la relance de notre culture, à la consolidation de notre patrimoine culturel. Qu’est-ce qu’on pourrait faire avec cette lutte. C’est ça la bonne question. La lutte devrait être exactement ce que le base-ball représente pour l’Amérique. Le sumo pour le Japon”, a dit Ndongo Ndiaye, conseiller en Sports à la Présidence, au journal spécialisé.Pour la première fois en Arabie Saoudite, des mannequins ont défilé en maillot de bain…
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