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Le Duel à Distance Sonko-Diomaye et le Piège des « Doubles Jeux » au Palais

Dans une sortie médiatique remarquée sur Sunugal 24, l’analyste Daouda Djigal a passé au crible les relations complexes entre le Président Bassirou Diomaye Faye et son Premier ministre Ousmane Sonko. Entre décryptage d’images symboliques et révélations sur les coulisses du pouvoir, Djigal dresse le portrait d’un régime à la croisée des chemins, où la loyauté originelle est mise à rude épreuve par les ambitions de l’entourage.

L’image qui affole la toile : Plus qu’une simple poignée de main

Au cœur de l’analyse, une image récente du duo Diomaye-Sonko a fait couler beaucoup d’encre. Pour Daouda Djigal, ce que beaucoup n’ont pas vu, c’est la subtile redistribution des rôles qui s’opère sous nos yeux. L’analyste met en garde contre les interprétations hâtives : derrière l’unité affichée, se cache une bataille de narratifs orchestrée par des conseillers de l’ombre.

La « Locomotive Diomaye » et le spectre de l’isolement

Djigal ne mâche pas ses mots en évoquant ce qu’il appelle la « locomotive Diomaye ». Il pointe du doigt un risque majeur pour le chef de l’État : celui d’être « sonkorisé » ou, à l’inverse, poussé à s’émanciper brutalement de son mentor. L’analyste dénonce un « double jeu » dangereux qui s’installe entre le Président et celui qui a été l’architecte de sa victoire.

Selon lui, certains proches du pouvoir, qu’il qualifie de « nouveaux voisins » opportunistes, tentent de créer une fracture pour mieux asseoir leur influence.

Le plan « Diomaye-Mimi » : Une alliance de revers ?

L’une des révélations les plus chocs de Daouda Djigal concerne l’existence supposée d’un « plan » impliquant le Président et Mimi Touré. L’idée d’une manœuvre visant à « tasser les 54% » (le score de la présidentielle) pour reconstruire une nouvelle base politique alimente toutes les spéculations. Cette stratégie, si elle se confirmait, marquerait une rupture définitive avec la ligne dure du PASTEF.

Conclusion : Une révolution en quête de stabilité

En conclusion, Daouda Djigal appelle à la vigilance. Le Sénégal de 2025 n’est plus celui de 1960, et la jeunesse qui a porté ce projet au pouvoir ne tolérera pas les trahisons de palais. Entre un Premier ministre qui « siffle la fin de la récréation » et un Président qui cherche à imprimer sa propre marque, l’équilibre est plus que jamais fragile.

Par Matar Baya DIOP, SUNUGAL 24

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