La scène politique et judiciaire sénégalaise est secouée par une révélation explosive. Invité de l’émission Sunugal 24, Ousmane SARR a lâché une exclusivité qui soulève de graves questions sur la volonté de l’État à lutter contre la corruption : le rapport de l’Inspection Générale d’État (IGE) concernant l’affaire impliquant la figure de « MiMi » n’aurait pas encore été transmis au Pôle Judiciaire et Financier (PJF).
L’Exclusivité qui met le feu aux poudres
L’information, qualifiée d’« URGENT » par la chaîne, est catégorique. Ousmane SARR a affirmé que, « jusqu’au moment où nous parlons », ce document potentiellement dévastateur pour certains responsables politiques est resté lettre morte pour la justice.
Cette non transmission, si elle est avérée, révèle un blocage institutionnel majeur. Pour l’invité, cette situation pose « la vraie question » de la manipulation délibérée des affaires financières en coulisses. L’enjeu, selon lui, n’est pas seulement juridique, mais touche à la « stabilité sociale » et à la crédibilité des institutions.
Dénonciation : Le « Paroxysme Total » de l’Hypocrisie
Ousmane SARR n’a pas mâché ses mots face à ce qu’il perçoit comme une manœuvre politique. Il a livré une critique acerbe, dénonçant le « paroxysme total » de l’hypocrisie politique actuelle.
L’enjeu de cette non transmission est clair : garantir la bonne gouvernance et respecter les citoyens sénégalais en assurant que la lutte contre la délinquance financière ne soit pas qu’un simple slogan. L’exclusivité d’Ousmane SARR est un appel à la vigilance et à la pression citoyenne pour que ce rapport, une fois publié, soit appliqué « scrupuleusement ».
Matar Baya DIOP, SUNUGAL 24