Lanterne rouge de la Ligue 1 : Comment Diambars est tombée si bas ?

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La lanterne rouge du championnat de Ligue 1 dégage une lumière bizarre. C’est tout nouveau d’ailleurs, puisque depuis sa montée en Ligue 1, en 2011, Diambars n’a jamais occupé cette position. On a tenté de comprendre pourquoi.

Personne n’aurait misé sa veille chemise sur ce qui se passe aujourd’hui dans le championnat. Abonné aux bonnes places de la Ligue 1 depuis son accession dans l’élite en 2011, Diambars vit la pire première partie de saison de son histoire. Confinée à la dernière place du classement de Ligue 1 au sortir de la 11e journée, rien n’assure qu’elle va vers des lendemains meilleurs. Une situation qui s’explique à trois niveaux.

1. Faiblesse à domicile

Pour certains clubs, un bon championnat passe par les matches à domicile. Ramasser le maximum de fleurs dans son jardin avant d’aller négocier les épines sur les terrains adverses. A Diambars, on ne semble pas bien connaître la leçon cette saison. En 5 rencontres jouées au stade Fodé Wade, les «Académiciens» n’ont fait vibrer les gradins qu’une fois, avec leur victoire sur Gorée (2-0, 7e journée). Pour le reste, ce sont trois défaites et un match nul qui ont constitué le bilan.

2. Une défense poreuse

Si l’attaque de Diambars se débrouille pas mal (12 buts inscrits), sa défense n’a rien d’un coffre-fort. En 11 matches, la dernière ligne des «Académiciens» a été trompé à quatorze reprises, soit une moyenne de 1,27 but pris par match.

Diambars s’affiche ainsi comme la deuxième pire défense du championnat, derrière le Jaraaf et ses 17 buts encaissés. Cela surprend. Car Diambars a enregistré les retours de Seydina Keïta et d’El Hadj Sady Guèye. En plus, l’équipe de Saly s’est renforcée dans ce secteur avec les arrivées des internationaux olympiques que sont Adama Mbengue (Galaxie) et Nestor Mendy (Douane).

3. Absences répétées des cadres

Les vestiaires de Diambars sont loin d’être apaisés. «Certains joueurs cadres ont une part de responsabilité dans ce qui arrive à l’équipe. Ils ne répondent pas aux attentes. On dirait qu’ils pensent plus à voyager qu’à jouer ici. Ils jouent comme ils veulent. Et puis certains d’entre eux sont en conflit avec le coach (Ndlr : Papa Boubacar Gadiaga).»

Cette révélation d’une source interne au club traduit la débandade que connaît l’équipe de Saly.

Dès lors, on croit comprendre pourquoi, depuis le début de la saison, Papa Boubacar Gadiaga n’a pas aligné le même onze deux matches de suite. Pourquoi certains anciens de l’institut, tels Khassim Soumaré, Seydina Keïta, Mamadou Salim Ndao et Arfang Daffé jouent, disparaissent et reviennent suivant les matches…

Avec Jour de Sport

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