La reine Elizabeth II sous surveillance médicale, ses médecins «préoccupés» par son état de santé

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La reine Elizabeth II sous surveillance médicale, ses médecins «préoccupés» par son état de santé
Ils ont recommandé à la souveraine, âgée de 96 ans, qu’elle soit placée sous surveillance médicale dans son château de Balmoral. Ses proches sont à son chevet.

Les médecins de la reine Elizabeth II, 96 ans, sont « préoccupés » par son état de santé et « ont recommandé qu’elle soit placée sous surveillance médicale » dans son château de Balmoral en Écosse, a indiqué le palais de Buckingham jeudi.

« Après une nouvelle évaluation ce matin, les médecins de la reine sont préoccupés pour la santé de Sa Majesté et ont recommandé qu’elle reste sous surveillance médicale. La reine continue à se sentir à l’aise et à Balmoral », a annoncé le palais dans un bref communiqué.



Son héritier Charles, 73 ans, est arrivé avec sa femme Camilla à Balmoral, où la reine passe tous les ans la fin de l’été, ainsi que sa fille Anne. Un jet de la Royal Air Force s’est posé à l’aéroport écossais d’Aberdeen avec ses deux autres enfants, les princes Andrew et Edward, et son petit-fils William, deuxième dans l’ordre de succession. L’épouse de ce dernier Kate est restée à Windsor où leurs trois enfants George, Charlotte et Louis passent leur première journée complète dans leur nouvelle école.

Le prince Harry, qui vit en Californie avec Meghan Markle, mais devait participer à une cérémonie à Londres jeudi soir, a pris la direction de l’Ecosse.

« Tout le pays est préoccupé » par les nouvelles sur la santé de la reine, a réagi la nouvelle Première ministre Liz Truss, après les inquiétudes soulevées par ses médecins. « Mes pensées et celles des gens à travers le Royaume-Uni sont avec sa Majesté la reine et sa famille. »

Liz Truss a rencontré la reine le 6 septembre à Balmoral, et la souveraine lui a confié la tâche de former un nouveau gouvernement pour le Royaume-Uni. La nouvelle Première ministre avait été reçue à Balmoral, et non au palais de Buckingham à Londres comme c’est la tradition, en raison des problèmes de mobilité de la reine. C’est la première fois depuis 1885 qu’on adoube un Premier ministre hors de Londres.

L’archevêque de Canterbury a indiqué sur Twitter que les « prières de la nation » accompagnent la reine.

 
Quasi-absente du jubilé

Depuis une nuit à l’hôpital il y a près d’un an pour des examens jamais précisés, la reine, à la santé déclinante, se montre de plus en plus rarement. Mercredi soir, le palais avait annoncé que la reine avait reporté une réunion en ligne, ses médecins lui ayant conseillé de se reposer.

Elle délègue depuis des mois une part croissante de ses fonctions à son fils Charles qui avait notamment prononcé en mai à sa place pour la première fois le discours du trône au Parlement, l’une de ses fonctions constitutionnelles essentielles.

Début juin, les Britanniques avaient célébré pendant quatre jours les 70 ans de règne d’Elizabeth II, qui est le monarque le plus âgé du monde en exercice. Elle est restée quasi absente de ce jubilé de platine, ne se montrant qu’à deux brèves reprises au balcon du palais de Buckingham devant des dizaines de milliers de personnes.

Quelques semaines plus tard en revanche, elle s’est montrée plusieurs fois pour des apparitions publiques en Ecosse, apparaissant souriante et avec une canne lors d’un défilé des forces armées à Edimbourg fin juin.

 
Un après Elizabeth compliqué ?

Le déclin de la santé de la reine, arrivée sur le trône le 6 février 1952, à 25 ans, après la mort de son père George VI, a relancé des questions sur l’avenir de la monarchie.

L’institution a été ébranlée par une série de scandales ces derniers mois : accusations d’agressions sexuelles aux Etats-Unis contre son fils Andrew, qui y a mis fin en déboursant des millions de dollars, ainsi que des allégations de racisme visant la famille royale, de la part de son petit-fils Harry et de son épouse Meghan Markle, désormais installés en Californie et en froid avec le reste de la famille.

L’après-Elizabeth II s’annonce plus compliqué avec Charles, à la popularité bien plus faible. Les Britanniques lui préfèrent le prince William et son épouse Kate.

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