La jeune fille Clara ligotée et ses cheveux rasés par ses parents, à cause…

Une jeune fille béninoise du nom de Clara Noutai a été ligotée et bastonnée par sa famille, après que cette dernière eut posté des vidéos sur les réseaux sociaux qui heurtent les mœurs et la morale.

La réaction des parents de la jeune fille en a fait réagir plus d’un. Si certains estiment que cette fille mérite sa correction, pour d’autres, les parents sont allés trop loin, au point d’outrepasser leur droit. Regardez!

L’Association des jeunes juristes du Bénin (Ajjb) est sortie de son silence. Elle s’est prononcée sur l’affaire Clara qui a fait le buzz sur les réseaux sociaux et dont les juridictions se sont saisies finalement.

Pour mémoire, une jeune fille du nom de Clara Noutai a été ligotée et bastonnée par sa famille, après que cette dernière ait posté des vidéos sur les réseaux sociaux qui heurtent les mœurs et la morale. La réaction des parents de la jeune fille en a fait réagir plus d’un.

Si certains estiment que cette fille mérite sa correction, pour d’autres, les parents sont allés trop loin, au point d’outrepasser leur droit. C’est d’ailleurs ce qu’en pensent les jeunes juristes du Bénin par l’entremise de leur président, Lazare Hounsa. Pour eux, la famille Noutai a commis deux fautes en réagissant comme elle l’a fait.

La première faute est relative au manquement aux obligations tirées de l’autorité parentale prévue aux articles 405 et suivants du code béninois des personnes et de la famille, et aux articles 6 et 36 du code béninois de l’enfant. Ils estiment que si la fille a pu publier une vidéo qui heurte les mœurs et la morale, c’est parce que ses parents n’ont pas su assurer comme il se doit leur autorité parentale. La notion d’autorité parentale souligne le président, recouvre l’ensemble des droits et des devoirs des parents vis à vis de leurs enfants.

La seconde faute est le recours illégal à la violence doublée d’humiliation. A ce niveau, Lazare Hounsa président de l’Ajjb a expliqué que si les parents

disposent de l’autorité parentale, ils ne disposent en revanche pas d’exercice de violence sur leur enfant. Mieux soutient-il, l’article 3 de la Loi n 2011-26 du 09 janvier 2012 portant prévention et répression des violences faites aux femmes, définit la violence dans le milieu comme l’abus de pouvoir ou la négligence. Cette disposition est complétée par l’article 30 de la présente loi, qui assimile des violences physiques ou sexuelles comme une circonstance aggravante

Aminata Ndiaye

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