Quel sort sera réservé à l’insulteur public numéro 1 ? La question mérite d’être posée, après le face-à-face entre Assane Diouf et le Doyen des juges Samba Sall. Comme l’on pouvait s’y attendre, Assane Diouf n’a même pas essayé de se dédouaner. Pendant 35 mn, il a confirmé ses dires. A l’issue de l’audition, ses avocats ont introduit une nouvelle demande de liberté provisoire.
35 minutes, c’est le temps qu’a duré le face-à-face entre le Doyen des juges et Assane Diouf, arrêté au mois de novembre 2017 et placé sous mandat de dépôt pour injures, outrage à un lieu culte et diffusion de fausses nouvelles. C’était au lendemain d’une sortie mémorable contre le porte-parole du Khalife général des Mourides à qui il avait demandé comment il a fait pour être milliardaire. Devant le Doyen des juges, Assane Diouf a été entendu sur le fond du dossier. Nos sources renseignent que l’insulteur public numéro 1 n’a pas changé une virgule des propos qui lui ont valu un séjour de 4 mois à Rebeuss. «Il a maintenu ses déclarations et a soutenu qu’il n’a rien à se reprocher», narre une source proche de l’insulteur public numéro 1. En clair, Assane Diouf ne regrette rien de ses dires. A la fin de l’audition, les avocats de Assane Diouf ont déposé une demande de liberté provisoire.
Il faut rappeler qu’une première demande de liberté provisoire avait été introduite par les avocats de Assane Diouf, rejetée alors par le parquet suivi dans sa décision par le juge d’instruction. En effet, l’argument évoqué sanctionnant le refus de la liberté conditionnelle était le risque de trouble à l’ordre public.
Pour rappel, après son retour au Sénégal, Assane Diouf avait été cueilli par la Division des investigations criminelles avant d’être relâché. Et l’insulteur public numéro 1 avait repris de plus belle ses chroniques incendiaires contre certaines autorités et le porte-parole du Khalife général des Mourides. Une sortie qui a eu le don d’irriter certains disciples qui s’en étaient pris à sa maison. Il a fallu que les limiers l’extirpent de ce guêpier avant que l’irréparable ne se produise.
