Impôt: Le Sénégal perd chaque année 50 milliards de fcfa de recettes fiscales

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Face à la presse hier, le syndicat des agents des impôts et domaines se dit outré par les énormes pertes fiscales enregistrées chaque année par le Sénégal. Une situation qui découle selon le dit syndicat « aux nombreuses remises gracieuses des impôts» à des entreprises sénégalaises.

Le syndicat des agents des impôts et domaines renseigne que le Sénégal perd chaque année plus de 50milliards de fcfa en recettes fiscales alors qu’il pouvait réunir 3mille milliards d’impôts tous les ans. Cette baisse est dû selon Elimane Pouye secrétaire général du dit syndicat, par les nombreuses remises gracieuses sans fondements.

A l’en croire, « on remet gracieusement des impôts à des entreprises coupables de fraudes fiscales, on prend des décisions arbitraires et on renonce volontairement aux impôts votés par l’assemblée nationale ». Prenant exemple sur le port autonome de Dakar, le syndicaliste souligne tout en s’indignant de la situation, que le port de Dakar fait plus de 28 milliards de Fcfa de bénéfices annuellement.

Cependant, l’Etat du Sénégal qui devrait collecter normalement 8 milliards de FCFA sur ce montant « décide de renoncer à ses recettes fiscales ». Par ailleurs, M Pouye de rajouter que certaines entreprises de la presse, de l’hôtellerie et de l’hydrocarbure et surtout des télécommunications sont déchargées de leurs devoir de payer les impôts. Selon lui cette situation s’explique par le fait que ces entreprises « prêteraient de l’argent à l’Etat du Sénégal ». Autre chose évoquée par les syndicalistes, « les recrutements politiciens ».

Les agents des impôts et domaines, le concours de l’ENA ne permet pas de recruter plus de 20 contrôleurs et inspecteurs des impôts par an au même moment « une centaine d’inspecteurs et contrôleurs sont reversés annuellement par la seule volonté du ministre de l’économie et des finances, à la direction générale des impôts ». Ces recrutements ne répondant pas à des nécessités de services de l’avis des syndicalistes qui invitent le ministre des finances autour d’un débat contradictoire en vue d’une transparence dans la gestion des ressources publiques.

Xalima

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