« Il n’y aura pas de la vengeance mais de la justice » (Ousmane Sonko)

Le candidat Bassirou Diomaye Faye de la coalition Diomaye Président  et son mentor Ousmane Sonko ont animé  leur première  conférence de presse cet après-midi 15 mars 2024 à hôtel Azalai de Dakar  après leur sortie de prison. Ceci en vue de la présidentielle à venir, sur les circonstances de leur sortie ainsi que sur d’autres questions du moment.

Le candidat de la coalition Diomaye Président, Bassirou Diomaye Diakhar Faye et son mentor Ousmane Sonko ont tenu conjointement une conférence de presse cet après-midi 15 mars 2024 à l’hôtel Azalai sis à la corniche. C’est la première du genre après leur élargissement des liens de la détention. Après une minute de silence en la mémoire des victimes des évènements passés, Ousmane Sonko qui a parlé en premier est revenu sur les priorités du moment à savoir  la présidentielle qu’il compte gagner  afin d’« élire le président Diomaye à plus de

60% dès le premier tour ». Cette victoire passe, pour lui, par la  sécurisation du scrutin et  la supervision du vote  pour faire « partir Macky Sall ». Selon Sonko, après la victoire au soir du 24 mars, « il n’y aura pas de vengeance mais de la justice pour les victimes  » et de poursuivre que  le temps qui leur est imparti est trop court, c’est pourquoi il appelle les « jeunes à retirer leurs cartes d’électeurs qu’il considère comme une munition pour  la victoire ». Car, affirme-t-il, ce qui « nous attend est nombreux et compliqué et le peuple sera exigent ».

Ousmane Sonko est revenu aussi sur les conditions de leur libération à travers la loi d’amnistie, loi pour laquelle il dit ne pas être demandeur et dont beaucoup de personnes ont spéculé. Sonko reconnait quand même un dialogue avec les autorités afin d’apaiser le climat social qui a conduit à la libération de beaucoup de détenus et « sans contrepartie ».

Comme à l’accoutumée, Sonko met en garde ses militants sur « les agissements du conseil constitutionnel » et les exhorte «  à la vigilance ». Il n’a pas manqué de souligner la candidature de Amadou Ba de la mouvance présidentielle comme une candidature à combattre car étant  en défaveur des intérêts du Sénégal. Quant à son candidat Bassirou Diomaye Faye, il  a été plus critique sur le candidat de Benno bokk yaakaar que son mentor Sonko. Pour lui, Amadou Ba  est un habitué des magouilles et sont le fait qu’il soit cité dans des manœuvres de corruptions ne le surprend pas.

Bassirou Diomaye compte réduire les pouvoirs du président de la République  en créant un poste de vice-président en tandem. « Restaurer la dignité du pays, la cohésion sociale, les institutions pour une justice et d’appliquer les réformes sur le foncier pour permettre aux agriculteurs de financer convenablement ce secteur » sont, entre autres, les réformes qu’il compte apporter.

La conférence s’est tenue en présence de beaucoup de leaders qui ont rejoint la coalition et des militants qui sont venus répondre en masse.