Les mesures d’assouplissement des restrictions se poursuivent et sont réduites à un peau de chagrin. Le gouvernement a levé le pied et a ouvert presque tout. Le transport interurbain va reprendre et le couvre-feu a été réduit. Des changements qui interviennent après deux jours de manifestations violentes à travers le pays.
La foule a foncé et l’Etat a reculé. Cette situation n’est que le fruit de la tergiversation du “Chef de guerre”. La reprise avortée des cours a contribué au climat insurrectionnel. Un état qui, à grand renfort de tapage médiatique, s’était montré intransigeant quant à cette réouverture malgré les
réserves de certains acteurs, pour venir servir à l’opinion ce rétropédalage éhonté. La légitimité du Chef de guerre dépend de sa capacité à rassurer ses troupes par sa clairvoyance et sa lucidité. Mais quand, on se permet de regrouper des enseignants dans l’espace étroit du terminus Liberté 5 à Dakar, épicentre de l’épidémie, pour les convoyer dans les régions peu ou pas touchées sans aucun test au préalable, il était évident que les risques étaient réels. Mais l’Etat s’est rendu compte de sa bourde que quelques heures avant la date fatidique. La foule a donc douté de la capacité du Chef à conduire les troupes à la victoire et a remis en cause les mesures jusque-là imposées. Résultat, l’insurrection gagne du terrain et a abouti à ce désistement. Néanmoins, l’Etat compte sauver la face en maintenant un couvre-feu vidé de sa substance.Ousmane Sonko, Premier ministre, a démissionné officiellement de son poste de maire de Ziguinchor, une…
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