Par la Rédaction | Sunugal 24
Le vent du changement ne souffle plus, il tempête. Sous l’impulsion du Premier ministre Ousmane Sonko, le gouvernement sénégalais vient de franchir une étape décisive dans ce qu’il qualifie de « fin du gaspillage d’État ». Entre rigueur budgétaire et performances économiques inattendues, le pays semble prendre un virage à 180 degrés sous le regard attentif des partenaires internationaux.
29 milliards récupérés : La victoire du pragmatisme
Le ton est donné : la « récréation » est officiellement terminée. L’annonce d’une économie ou récupération de 29 milliards de FCFA marque un tournant dans la gestion des deniers publics. Ce chiffre n’est pas seulement un montant comptable ; il est présenté comme le trophée d’une lutte acharnée contre les dépenses superflues et les circuits de gaspillage qui gangrénaient l’administration. Pour les partisans du régime, c’est la preuve qu’une gestion « propre » peut générer des marges de manœuvre immédiates pour le pays.
Une croissance à 4,2 % : Le Sénégal surprend
Alors que les débats politiques s’enflamment, les chiffres, eux, parlent une langue plus sereine. Au troisième trimestre, le Sénégal affiche une croissance de 4,2 % . Cette performance, attribuée à la vision et à la rigueur de l’actuel gouvernement, place le pays sur une trajectoire ascendante malgré un contexte mondial instable.
Le Sénégal, nouveau bon élève de l’Afrique de l’Ouest ?
Plus impressionnant encore, une évaluation récente portant sur 27 pays place le Sénégal dans une position de leader régional . Le pays se distingue notamment dans trois domaines clés :
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Le cadre législatif : Le Sénégal se classe 5e en Afrique pour la clarté de ses lois encadrant les entreprises .
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Les services publics : Une 10e place encourageante concernant l’accompagnement des infrastructures et l’administration.
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L’efficacité du terrain : En termes de coûts et de délais pour les entreprises, le Sénégal se hisse de nouveau à la 5e place .
Ces résultats permettent au Sénégal de devancer des économies de référence comme celle de la Côte d’Ivoire dans certains secteurs spécifiques de cette phase pilote .
Cap sur 2029 : L’horizon de la transformation
Au-delà des polémiques de « diversion », le cap semble fixé vers 2029. L’objectif affiché est clair : stabiliser l’économie, assainir les finances publiques et bâtir un climat des affaires attractif pour les investisseurs locaux et étrangers.
Si les défis restent colossaux, notamment en ce qui concerne l’impact direct sur le quotidien des populations, les signaux envoyés par le comité de pilotage et l’exécutif indiquent une volonté de rompre définitivement avec les pratiques du passé. Au Sénégal, l’heure n’est plus aux promesses, mais à l’évaluation chiffrée.
Par Matar Baya DIOP , SUNUGAL 24