Dans l’affaire West African Energy (Wae), Samuel Sarr, ancien directeur général de l’entreprise, devra encore patienter avant de retrouver sa liberté. En effet, sa demande de liberté provisoire a été rejetée par le parquet, suite à l’avis défavorable émis par le procureur. L’information a été révélée par le quotidien Libération, qui précise que la décision du magistrat du 2e cabinet, en charge du dossier, n’a pas été favorable à la demande de l’avocat de Sarr.
Selon les sources proches du dossier, le parquet a opposé une fin de non-recevoir à la requête de la défense, invoquant probablement des éléments insuffisants pour justifier une remise en liberté avant le jugement définitif. “Le maître des poursuites a dit niet”, indique le journal, soulignant que ce rejet de la demande s’inscrit dans une logique de maintien de la pression sur l’ex-directeur général de Wae, dans l’attente d’une éventuelle évolution de l’enquête.
Mais, pour Samuel Sarr, la situation pourrait encore évoluer. Selon des informations provenant de la même source, “les carottes sont loin d’être cuites” pour l’accusé. Il reste encore des étapes importantes à franchir. Libération précise qu'”à ce stade, la balle est désormais dans le camp du magistrat instructeur”, qui devra continuer à examiner le dossier pour déterminer la suite de la procédure.
Le dossier de Wae, qui implique des accusations de malversations financières et de gestion douteuse des fonds de l’entreprise, continue de secouer le milieu des affaires et la sphère politique sénégalaise. Si l’ancien directeur général n’a pas encore été formellement inculpé, son arrestation et le rejet de sa demande de liberté provisoire montrent à quel point l’affaire suscite une attention particulière de la part de la justice.
Les avocats de Samuel Sarr, quant à eux, n’ont pas tardé à réagir, dénonçant la prolongation de la détention de leur client, qu’ils estiment injustifiée. Ils pourraient à nouveau saisir la chambre de l’instruction dans l’espoir de faire valoir un autre argument en faveur de sa libération.
L’affaire Wae semble donc bien loin d’être close. Elle s’inscrit dans un contexte juridique tendu, où les protagonistes continuent de jouer leur dernière carte avant que le juge instructeur ne tranche. Les regards restent tournés vers la suite de l’instruction et les prochaines décisions judiciaires qui pourraient marquer un tournant majeur dans cette affaire complexe
Mariata beye pour sunugal 24