Nous publions in extenso la contribution qui suit…
Où sont nos éminents économistes ? Où sont nos sociétés civiles ? Où sont les partis de l’opposition ? Où sont nos corps de contrôle ? Où est « Y’EN A MARRE » ? Où est Alioune Tine ? QUI ARRETERA LE PRESIDENT MACKY SALL et le Ministre AMADOU BA ? AU SECOURS !!!
Par peur, par indifférence ou par une simple incompétence manifeste, nous assistons au Sénégal, au sommet de l’Etat, à une course effrénée vers un endettement irrationnel de plus en plus accru que rien ne justifie, mais que le gouvernement cherche à expliquer maladroitement par, d’une part, l’excellente signature supposée de notre pays et le déficit en infrastructures que le PSE doit résorber. D’un point de vue strictement économique, l’argument de l’excellence de la signature du Sénégal découlant de sa bonne santé économique, est assurément tiré par les cheveux et doit être mis au compte d’une communication politique compréhensible. Le faible taux d’intérêt pouvant bien expliquer l’opportunité d’un besoin d’endettement, mais ne saurait déterminer la pertinence de celui-ci.
La « bonne » signature du Sénégal s’explique plutôt par 3 facteurs qui doivent interpeller immédiatement tous les sénégalais et hâter leur engagement à mettre un terme à cet endettement très vicieux et prémédité:
– les concepteurs du PSE assurent son SAV, à travers le lobbying juteux de cabinets intermédiaires qui sont chargés de chercher les prêteurs, pour protèger la crédibilité de la signature de McKinsey. C’est tout le sens des notations positives pour le Sénégal (il faut juste des réseaux, de la communication et de l’argent)
– les milliards sont partout, ils attendent juste des emprunteurs solvables et sûrs contre un intérêt assuré. Les découvertes de pétrole et de gaz au Sénégal le rendent solvable, sûr et intéressant.
– bon nombre des projets en cours de réalisation dans le cadre du « fourre-tout » nommé PSE sont entre les mains d’opérateurs français, chinois, turcs ou marocains qui apportent les financements des projets qui leur sont confiés sous la forme de marchés de « gré à gré », d’entente directe ou d’offre spontanée. Peu importe le terme utilisé, le résultat est le même; c’est la légalisation du huis clos pour l’anéantissement de la transparence dans les activités économiques.
Tous ces 3 facteurs favorisent donc une amplification de l’endettement du Sénégal sous prétexte que c’est de l’argent qui ne nous coûte pas cher. Ce qui est dangereux, c’est que le Sénégal s’endette « bon marché » JUSTE pour acheter VOLONTAIREMENT trop cher.
Ce que, par courtoisie, le FMI ne dit pas, parce qu’il ne doit pas le dire; c’est qu’une bonne part de l’endettement du Sénégal connaît nécessairement une MAUVAISE destination, pour ne pas dire une destination SUSPECTE représentée par les COMMISSIONS OCCULTES, LES RETRO-COMMISSIONS, LES POTS DE VIN. Et c’est naturellement que le PRIVE NATIONAL est exclu de toutes ces transactions, parce qu’il n’EST PAS « INTERESSANT » et peut être DANGEREUX par rapport aux objectifs planifiés d’un enrichissement massif et sans cause.
La plupart des bailleurs du Sénégal acceptent alors de ne pas trop gagner (en perdant des points d’intérêt traçables) en amont; préfèrant reporter leurs gains en les démultipliant à travers des SURFACTURATIONS de marchés exonèrés d’impôts et la possibilité de rapatrier légalement les énormes bénéfices réalisés.
Il est par conséquent urgent de rompre avec cette conspiration du silence autour de projets pharaoniques qui enrichissent des entreprises étrangères et des particuliers au sommet de l’Etat qui ont un intérêt spécial et personnel à endetter le Sénégal en appauvrissant de plus en plus les Sénégalais. Et pourtant, c’est eux qui paieront.
C’est tout le sens des piqûres de rappel du FMI très gênantes pour le Gouvernement. Mais le FMI n’a pas vocation à porter plainte contre un
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