En foulant le sol américain sur invitation de Donald Trump pour participer au sommet de Washington en tant que président de la République, Bassirou Diomaye Faye ne s’est pas contenté d’une simple visite protocolaire. Ce voyage à Washington, dans l’Amérique de Donald Trump, a pris des allures de manifeste : celui d’un homme décidé à rompre avec l’ancien ordre, à incarner un Sénégal nouveau, et à inscrire son pays dans une dynamique économique inédite, où les partenariats stratégiques remplaceront la dépendance servile.
La rencontre entre Diomaye et Donald Trump, lui-même revenu aux affaires avec la même fougue que par le passé, a donné lieu à des échanges empreints d’une rare franchise. Dans un discours aussi direct qu’éloquent, le président américain a salué le « courage politique », la « résilience » et la « dignité » de son homologue sénégalais, rappelant à la face du monde les injustices et les persécutions qu’il a subies, avec Ousmane Sonko et tout le mouvement Pastef, sous l’ère Macky Sall. « Vous êtes la preuve vivante que la démocratie peut renaître, même quand on croit l’avoir étouffée », a lancé Trump, devant une salle émue et conquise.
Cette reconnaissance du combat de Diomaye et Sonko, venus à bout d’un appareil d’État qui les avait condamnés d’avance, résonne aujourd’hui comme un hommage à la résilience sénégalaise et à la force des convictions. Mais le jeune président n’était pas à Washington pour des hommages seulement : il est venu y défendre sa vision et nouer des alliances pour la concrétiser.
Au cœur de ses discussions, la volonté farouche de transformer l’économie sénégalaise. Finie l’économie de rente et d’assistanat ; Diomaye veut bâtir un plan économique fiable, viable, articulé autour de l’industrialisation, de la création de valeur et d’une gestion inclusive et transparente des ressources. Ce plan, qu’il porte avec assurance, vise à redresser la trajectoire financière du pays, fragilisée par des années de gabegie, et à faire du Sénégal un hub industriel et technologique régional.
Avec l’Amérique de Trump, les synergies sont possibles : investissements dans les infrastructures, transfert de technologies, partenariats énergétiques — notamment sur le gaz et les énergies renouvelables — et développement des PME sénégalaises à travers des joint-ventures. Le président sénégalais sait que le pragmatisme trumpien peut répondre à son ambition d’industrialiser le pays sans renoncer à sa souveraineté.
À Washington, Diomaye n’a pas seulement marqué des points sur le plan diplomatique : il a imprimé dans les esprits l’image d’un dirigeant moderne, déterminé et visionnaire, soucieux de justice sociale mais conscient que l’indépendance réelle passe par une économie forte et diversifiée. Le Sénégal nouveau qu’il promet ne sera pas seulement une démocratie retrouvée ; il sera une nation prospère et respectée, enfin debout.
Cette visite restera comme un symbole de rupture : celle d’un homme et d’un peuple qui refusent d’être condamnés à la médiocrité, qui transforment les épreuves en force et la douleur en dignité. La page sombre de Macky Sall se tourne définitivement ; celle de l’espoir et du courage s’écrit, avec Diomaye et Sonko comme figures de proue.
Le Sénégal est en marche. Et, de Washington à Dakar, le monde observe.