La CAP réfute, par ailleurs, l’analyse du chef de parquet qui tente d’écarter tout cas de force majeure, erreur ou négligence. C’est un commentaire gratuit et méchant qui prouve encore l’acharnement sur la personne de Pape Alé NIANG. Pourtant en lieu et place d’un mandat de dépôt, le procureur avait la possibilité d’assignation à « résidence avec surveillance électronique», ou d’une admonestation (faire une réprimande sévère, une remontrance solennelle), entre autres, comme un juge a eu à le faire récemment dans un dossier où l’inculpé aurait manifestement violé les conditions du contrôle judiciaire. Ces considérations sont compte non tenu des vices de forme dans la réquisition du parquet.
La Coordination des Associations de Presse (CAP) se veut encore une fois responsable. Elle a froidement analysé la situation actuelle et usé du langage de vérité à l’endroit de notre confrère. Elle est dans cette logique depuis le début de cette affaire. Elle est déterminée à engager toutes actions légales afin d’obtenir la libération de Pape Alé NIANG. Sa place n’est pas en prison.
La Coordination des Associations de Presse (CAP)