Développement des énergies renouvelables: le Sénégal appelé à mettre en place un cadre d’échange avec d’autres pays
En prélude de la 3éme édition du Salon Africain de la Recherche et des Innovations au Sénégal ainsi que de la 2ème édition de la Conférence Africaine sur les Energies Renouvelables (SARIS-CAFER), prévue du 25 au 27 octobre prochain, une conférence de presse s’est tenue hier. Cinq panels seront au menu de cette conférence, notamment sur les mécanismes de financement des énergies renouvelables et d’harmonisation des cadres politiques. l’Agence Nationale de la Recherche Scientifique Appliquée (ANRSA) et l’Agence Nationale pour les Energies Renouvelables (ANER) coorganisent cette rencontre avec le Conseil Patronal des Energies Renouvelables du Sénégal (COPERES).
Prenant la parole, le directeur général de l’Agence nationale pour les énergies renouvelables (ANER), Djiby Ndiaye, a expliqué que le Sénégal doit mettre en
place un cadre d’échange avec d’autres pays pour une bonne politique dans le domaine des énergies renouvelables. Il a aussi déploré le fait que les grandes potentialités de l’Afrique en matière d’énergies renouvelables ne sont pas développées.
Il s’agira également d’épingler les questions liées aux technologies de l’information et de la communication (TIC), à la formation et à la recherche-développement, ainsi que l’innovation dans le domaine des énergies renouvelables.
A travers cette conférence, a-t-il poursuivi, “nous comptons sensibiliser l’ensemble des acteurs sur le bien-fondé de cette ressource”.
“La Cop 21 a posé des jalons où l’Afrique a été interpellée’’, a, quant à elle, rappelé la directrice générale de l’Agence nationale de la recherche scientifique appliquée (ANRSA), Sophie Gladyma Siby, avant d’appeler le secteur privé à se mettre au travail.
Au chapitre des objectifs spécifiques que devront atteindre les acteurs pendant cette rencontre, elle a notamment évoqué la consolidation d’un cadre d’échanges entre les pays. ’’Cette consolidation permettra une bonne synergie des différentes catégories d’acteurs de développement dans le domaine des énergies renouvelables en Afrique’’, a-t-elle estimé.
Il faudra aussi, dans le cadre de cette rencontre, diffuser et promouvoir les opportunités offertes par la recherche action-développement en matière de TIC et développer un programme d’éducation au développement durable.