Des prémisses de l’inéquité des règles du jeux aux désastres sociopolitiques !

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“Il n’y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l’on exerce à l’ombre des lois avec les couleurs de la justice” : MONTESQUIEU.
On le sait, depuis un certain temps, le Président politicien, ou du moins le candidat sortant Macky SALL, s’est engagé à, comme il l’avait présagé, réduire l’opposition à sa plus simple expression. Si on se replie sur nous-même et et fait une analyse minutieuse sur le modus opérandi du Prince, on constatera que tout ce qu’il prévoie de faire il l’introduit sous forme de loi et ainsi l’impose aux citoyens grâce à sa majorité parlementaire dont tout le monde sait les conditions dans lesquelles il est en est parvenu, tout comme la loi sur le parrainage d’ailleurs.

Aux présidentielles de 2007, il y avait 16 candidats, en 2012, 14 et en 2019, tel l’avait prédit le Premier ministre et partisan de la mouvance présidentielle, que 5 candidat. Alors 20 candidats à s’être déclaré à la présidence, seul 5 d’entre eux, après le triage du Conseil Constitutionnel, y participeront. Une première dans l’histoire politique du Sénégal.
Le camp de l’APR (Alliance Pour la République) a eu l’honneur d’être premier à se voir étudié leurs parrains, sans qu’il y ait au préalable aucun tirage. Vous nous direz où se trouve la démocratie, car on dit bien qu’une loi n’est pas juste parce qu’elle est loi mais plutôt parce qu’elle est juste qu’elle doit être loi. Bien évidemment Sans oublier la prolongation des mandats des magistrats avant la délibération, qui n’est pas passé inaperçu. Il y a là un constat très net et de même que l’on peut être d’accord pour dire qu’il y a eu une cabale derrière comme l’avait fustigé l’opposition. Des magistrats qui devaient partir pour que d’autres viennent, posez-vous la question où se trouve la volonté politique de régler le problème de l’emploi.

Le 3 Février 2019 à 00 heure la campagne présidentielle est lancée, les 5 candidats retenus à savoir Madické NIANG, El Hadji Issa SALL, Macky SALL, Ousmane SONKO et Idrissa SECK, comme à l’accoutumé des présidentielles, sillonnent le Sénégal jusqu’aux confins du pays. Ce que l’on remarque le plus sur la campagne, c’est qu’il y a, du côté du camp Apériste, un bras armé politique, des hommes de mains que certains qualifient de nervis, qu’on compte par centaines, qui assurent soi-disant leur sécurité. Parmi la société civile beaucoup avaient lancé un appel pour cesser cet état de fait qui ne disait pas son nom, jusqu’au moment où il y a eu de récentes attaques perpetrées par cette milice du camp de BBY sur les caravanes du camp de PASTEF, de REEW MI et très récemment de PUR. Il aura fallu que dernièrement, ces provocations du camp de la mouvance présidentielle se produisent à nouveau cette fois-ci à Tambacounda, pour qu’on puisse enfin prendre des mesures sur cette pratique.

Les questions à se poser au sujet de la tragédie qui a émue le peuple tout entier c’est pourquoi n’y avait-il pas la présence des forces de l’ordre pour encadrer la caravane de PUR au moment où le candidat sortant Macky SALL en profite à son aise ? Peut-on dire qu’il y aura un partage équitable des torts (responsabilités) quand on voit que l’escorte qui sert de sécurité au candidat Issa SALL est arrêtée pour être entendu, alors même que la campagne se profile ?
A-t-on procédé de la même manière que sur l’enquête en cours sur les attaques précédentes ?

Toutefois, nous prions pour le salut des âmes qui nous ont quittés, tout en espérant qu’on tire des leçons des événements récents.

Lamine NIANG/Etudiant noir

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